Entreprises

D3B dévoile son logo

Côte-d’Or. Le logo de la Sem Patrimoniale, dessiné par JPM Partner, reprend la typographie de Dijon Bourgogne Invest, dont l’identité a été créée par la même agence de communication.

Lecture 5 min
Photo de Danielle Juban et Bernard Bletton
Danielle Juban et Bernard Bletton Danielle Juban et Bernard Bletton présentent le logo de la Sem Patrimoniale Dijon Bourgogne Business Building (D3B). L’outil de portage immobilier rejoint les autres dispositifs d’attractivité et de développement économique de la métropole dijonnnaise. (Crédit : JDP.)

Le Journal du Palais en parlait dans son édition du 16 décembre : le mercredi 18 décembre a donc bien vu le dévoilement du logo de Dijon Bourgogne Business Building (D3B), l’outil de portage immobilier dont s’est doté cet été la métropole dijonnaise. Conçu par l’agence de communication locale JPM Partner, cette identité graphique reprend la typographie de Dijon Bourgogne Invest (DBI, l’agence d’attractivité de la métropole), fruit de la même agence : « Il s’agissait de faire le lien avec les éléments existants de la métropole », justifie Loïc Le Guillou, directeur artistique de JPM Partner.

Tuiles vernissées pour l’inspiration, or-cassis-vert et noir pour évoquer la richesse patrimoniale de Dijon, le vin, l’écologie et le sérieux, seront désormais la signature graphique de la Société d’économie mixte Patrimoniale (Sempat), nouvel outil de la métropole au service de son attractivité et de son développement pour répondre à son ambition développée par Danielle Juban, vice-présidente de Dijon Métropole en charge notamment de ces sujets : « Rester dans le podium des métropoles de taille intermédiaire attractives et pourquoi pas monter sur la première marche » – l’élue évoquant là le baromètre Arthur Loyd Attractivité & résilience des métropoles et Transition des territoires qui plaçait en 2023 Dijon en 2e place derrière Angers, pointant néanmoins « une rareté de l’offre d’immobilier d’entreprise disponible » risquant de « brider la compétitivité des entreprises ». L’enjeu n’est donc pas aussi anodin qu’il peut sembler l’être…

« C’est un outil qui manquait encore à la métropole », argumente d’ailleurs son directeur, Bernard Bletton, également dirigeant général délégué d’une entité similaire dans le Doubs (Sedia) avec laquelle D3B a donc conclu un contrat d’administration générale, de gestion locative et de suivi des projets afin que ce dernier chapeaute les activités de la Sempat dijonnaise.

Pas de concurrence avec les brokers

Lors de cette conférence de presse, Bernard Bletton a précisé le contour des objectifs de D3B : porter des actifs immobiliers et les mettre en location dans les thématiques d’excellence spécifiques du territoire (numérique, santé…) et accompagner le parcours résidentiel des entreprises des filières en développement en parallèle des autres outils, tel DBI, « dans un contexte de sobriété foncière » qui poussera D3B à une observation poussée et des études consacrées aux friches présentes sur le territoire. De quoi interroger les brokers de la place, dont certains étaient présents à l’instar de Florent Puchot, gérant de Progestim, qui a questionné Bernard Bletton sur la façon dont D3B comptait travailler avec le secteur privé de l’immobilier d’entreprise. « Notre vocation n’est ni de construire, ni de commercialiser, a précisé le directeur de D3B. Il n’y a pas de concurrence avec les brokers », soulignant même la possibilité de co-investissement de D3B avec des investisseurs privés et faciliter ainsi l’implantation d’entreprises.

Deux projets sont d’ores et déjà lancés : Technov, d’une part, dédié à la filière numérique (à terme environ 11 000 m² de locaux, pour un montant total de 15 M€). L’appel à consultation des promoteurs sera lancé avant la fin de l’année ; et AgrOnov 2 d’autre part, consistant en la transformation de bâtiments existants à Bretenière avec pour objectif « de doubler la surface du parc immobilier d’ici cinq ans ». Cette deuxième opération nécessitera une augmentation du capital de D3B, actuellement fort de 4,8 M€ détenus à 72% par Dijon Métropole et la région BFC, les actionnaires privés étant la Banque des Territoires, la Caisse d’Épargne, le Crédit agricole et la CCI Métropole de Bourgogne.