DBI, l’agent d’accueil des entreprises à Dijon
Territoire. L’agence d’attractivité économique de la métropole dijonnaise a prouvé sa légitimité depuis sa création il y a trois ans avec sans doute une trentaine d’implantations rien que sur cette année 2025.
Bonne visibilité du foncier disponible, relations au beau fixe avec les brokers, notoriété affirmée dans les salons de l’immobilier d’entreprise : en trois ans d’existence, Dijon Bourgogne Invest, l’agence d’attractivité économique de la métropole dijonnaise, conforte sa légitimité qui s’appuie aussi sur un bilan flatteur : 60 entreprises implantées, dont 23 en 2025 à fin septembre. « Une excellente année ! », résume Stéphane Bossavit, son directeur général.
Malgré un contexte tendu avec des programmes neufs d’immobilier d’entreprise en berne, Dijon séduit les projets, tant exogènes - villages d’entreprises Proudreed à Dijon ; Refectory, livraison de repas de qualité à Fontaine-lès-Dijon, ou l’imposant vaisseau de l’ex-Chocolaterie acquis par Axim dont 40 % des 55 000 m2 ont trouvé une destination – qu’endogène, comme l’implantation de l’unité de fabrication de la Chocolaterie de Bourgogne sous l’impulsion du repreneur de l’activité René Loquet. Une trajectoire ascendante qu’analyse Stéphane Bossavit. « Quand un chef d’entreprise souhaite s’implanter, il y a un rationnel : le coût du foncier, la capacité à accueillir suffisamment de monde, la réponse aux contraintes techniques de l’investissement. Mais il y a aussi cette idée : “est-ce que le territoire a envie de notre entreprise ? ” Or la métropole de Dijon est très constante depuis plusieurs années dans ce discours. On est lisible dans la volonté d’accueillir des investissements exogènes. Mais on est également très engagé dans l’accueil des entreprises locales. Je pense que c’est important pour la cohérence d’aider ces entreprises qui, sans aide d’identification de terrain, de mise en relation avec l’écosystème, de soutien politique… n’auraient peut-être pas réussi à faire aboutir leur projet. »
L’attractivité évolue, DBI aussi
Trois ans de recul permettent déjà au directeur général d’esquisser ce qui va faire évoluer structurellement, sur le long terme, les lois de l’attractivité économique : « Il y a un mouvement de territorialisation des investissements : tout ne peut pas se faire à Paris. La deuxième dimension, c’est l’affirmation de nouveaux critères : les entreprises vont là où il y a une capacité à recruter mais aussi par exemple, de l’énergie verte. Enfin, l’articulation vie personnelle/vie pro des collaborateurs est devenue un critère important dont les entreprises ne peuvent pas se dispenser dans l’analyse des choix d’investissement. »
À ce titre, Dijon métropole coche de nombreuses cases : outre un foncier encore disponible, notamment avec le développement d’Écoparc 2, un écosystème d’écoles et une université cotée, la capitale régionale offre une qualité de vie et des possibilités d’embauches du conjoint qui parfois peuvent faire la différence dans la rivalité féroce entre les territoires. DBI l’a bien compris qui depuis deux ans déjà, organise une soirée d’accueil des nouveaux implantés avec l’écosystème économique de la métropole justement baptisée… Welcome in Dijon.