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Des lunettes 100% françaises, durables et accessibles

Commerce. Dix ans après la création de sa marque Lunettes et Binocles, Aude Bourguignon ouvre se deuxième boutique à Beaune.

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Photo d'Aude Bourguignon
(Crédit : DR)

En s’installant au Centre Jean-Jaurès de Dijon en 2014, Aude Bourguignon avait pour ambition de valoriser la création française dans l’optique, avec des montures fabriquées dans une démarche durable tout en maintenant une politique de prix accessible. Opticienne, optométriste et formatrice en licence d’Optique, Aude Bourguignon s’est également spécialisée dans les lunettes des nourrissons aux adolescents par la méthodologie Optikid, qui se concentre à la fois su la pédagogie, pour faire accepter les correcteurs de vue aux plus jeunes, mais aussi à la fabrication sur mesure des montures, notamment chez le nourrisson dont la morphologie n’est pas achevée et qui nécessitent une attention particulière quant à la souplesse, la sécurité et la solidité.

Des dispositifs adaptées aux enfants handicapés

Une pédagogie nécessaire également pour les enfants touchés par le handicap : « Les enfants handicapés demandent une attention toute particulière, et nos opticiens sont formés à la prise en charge de l’enfant pour qu’il puisse s’épanouir quotidiennement et rapidement oublier ses nouvelles lunettes ». La nouvelle boutique propose également – comme à Dijon – un service de contrôle de la vue, complémentaire d’une consultation chez un ophtalmologiste, d’adaptation des lentilles de contact, ainsi que l’entretien des montures et des verres. Selon un rapport de la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES), ce sont aujourd’hui sept Françaises et Français sur 10 de plus de 20 ans qui portent des lunettes de vue. Mais tous les âges sont concernés.

Selon la DREES, 18 % des enfants de grande section maternelle portent des lunettes et une personne sur trois, en Europe est atteint de myopie soit 40 % des 12-54 ans, contre 20 % dans les années 1970. Selon le Dr Langis Michaud, optométriste et professeur titulaire à l’École d’optométrie de l’Université de Montréal, le coupable tout désigné est l’exposition à des écrans mais viennent aussi le manque d’exposition à la lumière naturelle et la prédisposition génétique. Un enfant a deux fois plus de chances de développer une myopie si l’un de ses parents en est atteint, et de trois à huit fois plus de risques si les deux parents sont myopes.