Dijon couronnée par le baromètre Arthur Loyd de l’attractivité
Côte-d’Or. Ce palmarès des métropoles et agglomérations les plus dynamiques de France est basé sur 75 indicateurs, publics ou privés, dans différents domaines : Capital démographique, résilience économique, immobilier d’entreprise, offre de soins, risques naturels...

Seconde de la 7e édition du baromètre Arthur Loyd sur l’attractivité dans la catégorie Métropole intermédiaire l’année dernière, Dijon accroche en ce début d’année 2025 la première place devant Caen et Angers. « Première de la thématique Qualité de vie, la métropole séduit grâce à ses aménités urbaines, son offre universitaire étoffée et un accès aux soins privilégié », peut-on lire dans la 8e édition de ce palmarès. L’année dernière, c’est l’indicateur d’immobilier d’entreprise qui, semble-t-il, avait coûté la première place à la capitale de la Bourgogne. Correction est faite, et de belle manière !
Indicateurs Économiques Hétérogènes
Parmi les 16 métropoles intermédiaires selon les termes de l’Insee qui prend en compte « l’aire d’attractivité », reflétant les bassins de vie, Dijon est en effet première du baromètre 2025 dans l’item « Performances du marché immobilier professionnel », ainsi que dans l’item « Aménités et équipements urbains », deux indicateurs auxquels les chefs d’entreprise sont particulièrement sensibles au moment de choisir une implantation possédant une qualité de vie suffisante pour attirer durablement leurs cadres. « Les indicateurs liés à l’immobilier professionnel sont dans l’ensemble très bien orientés : la demande placée de bureaux est vive, dynamisée par les bureaux neufs et des valeurs locatives plutôt maîtrisées, détaille le baromètre Arthur Loyd. Parallèlement, la présence d’une offre de coworking vient étoffer la capacité d’accueil pour les entreprises comme pour les indépendants. Seule véritable ombre au tableau : le manque de disponibilités en immobilier logistique au sein du territoire ».
Cinquième pour l’item « Dynamisme économique et présence de talents » qui reflète la vitalité de l’écosystème composé des étudiants, des chercheurs et des startup, deuxième pour les « ressources économiques », Dijon est en revanche en retrait avec une sixième place sur l’indicateur « Accueil des entreprises et coûts d’implantation » : « Seul point de vigilance, le coût du logement assez élevé comparativement aux métropoles concurrentes, qui pourrait désinciter les nouveaux arrivants », avertit le baromètre. Dijon apparaît également à l’avant-dernière place sur l’item « résilience et croissance économique ». Et ne se place, selon l’étude, qu’à la 13e place quant à son ouverture à l’international. Accroître la notoriété de la capitale des Ducs à l’étranger sera justement l’une des missions de la toute nouvelle marque de territoire Dijon Bourgogne, lancée le 14 janvier par la maire de Dijon Nathalie Koenders aux côtés de Catherine Petitjean et Danielle Juban, respectivement présidentes des agences d’attractivité Dijon Bourgogne Invest et Dijon Bourgogne Events, et de Sladana Zivkovic, présidente de Dijon Bourgogne Tourisme et Congrès ; preuve s’il en est que la métropole dijonnaise a pris conscience de la nécessité de « passer la seconde » sur ce terrain.