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Dijon Prenois : bien plus qu’un circuit !

Dossier spécial tourisme. À l’occasion d’une journée relation client, le Journal du Palais organisait jeudi 20 juin, au circuit Dijon-Prenois, un moment de convivialité ponctué par une session de karting.

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Photo du Circuit Dijon Prenois
Le Circuit Dijon Prenois acceuille chaque année 300.000 visiteurs. (Crédit : Warm up)

Cet évènement fût pour moi une grande découverte : c’était la première fois que je me rendais sur l’impressionnant site du circuit Dijon-Prenois, accompagné de certains clients privilégiés du Journal du Palais. La journée a commencé par une visite des infrastructures, le lieu étant bien plus qu’un simple circuit automobile. « Nous sommes un acteur économique majeur, rappelle Lionel Pereira, responsable commercial, événementiel et communication pour le circuit Dijon-Prenois. Chaque année, nous accueillons 300.000 visiteurs ».

Une attractivité qui rayonne aux alentours, si bien que le circuit génère 90.000 nuitées et 200.000 repas par an (la piste étant ouverte de mars à mi-novembre). Le lieu est par ailleurs homologué pour accueillir toutes les compétitions automobiles - exceptée la Formule 1, le circuit Dijon-Prenois ne pouvant pas recevoir plus de 30.000 personnes par jour. Pourtant, les grandes manifestations sportives sont relativement rares : « Les meeting - comme le Grand Prix de l’Âge d’Or, qui se déroulait ici du 7 au 9 juin - ne représentent que 20% du temps d’ouverture, détaille Lionel Pereira. Le reste du temps, ce sont des journées privées : des personnes qui souhaitent privatiser la piste pour tester leur véhicule ou s’amuser de manière encadrée et responsable, ou des entreprises qui souhaitent faire des séminaires ou du team building. Il y a beaucoup de possibilités ». Dans l’immense bâtiment qui borde le circuit - et qui réduit le bruit environnant de 30 décibels -, près de dix espaces sont privatisables, allant du restaurant, aux loges en passant par une terrasse ou une salle de réunion.

Détente et challenge

Dans notre cas, les échanges se sont faits autour d’un cocktail déjeunatoire - l’occasion pour moi de présenter aux intéressés le hors-série La Côte-d’Or en chiffres, sorti le 24 juin -, avant de tous s’affronter sur la piste. Bien plus calme que le circuit rapide et vallonné, « où les meilleurs pilotes atteignent les 300km/h dans la longue ligne droite », assure Caroline Morizot, responsable média et événementiel de la structure, la piste de karting de 1.100 mètres de long pour huit mètres de large n’en reste pas moins propice aux sensations fortes.

Entre virages serrés et dépassements bien sentis, les sourires se dessinent sur les visages des compétiteurs. Et si je n’ai pu faire mieux qu’accrocher une quatrième place - nous dirons que j’ai gracieusement laissé nos convives l’emporter -, je suis reparti au moins avec l’ambition de revenir et de faire mieux ! Peut-être, qu’à force d’entraînement deviendrais-je un jour le nouvel Alain Prost, lui qui gagna en juillet 1981, au circuit Dijon-Prenois, son premier Grand Prix.