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Économie régionale : ETI et PME de croissance pour faire des étincelles

Région BFC. La première rencontre des PME de croissance et des ETI de BFC s’est tenue
à la préfecture de région le 24 mars dernier, avec le soutien du Medef BFC.

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Photo de Paul Mourier
Le préfet Paul Mourier(Crédit : JDP.)
Photo de Vincent Martin
Vincent Martin(Crédit : JDP.)

« Maillons clés pour atteindre les objectifs nationaux de réindustrialisation » selon le préfet de région Paul Mourier, les ETI représentent 3,7 millions d’emplois sur le territoire national et 25% de l’emploi salarié.
En BFC, ces 164 établissements, pèsent un chiffre d’affaires de 20 Mds € et 86.000 emplois. Pourtant, leur positionnement entre le tissu des TPE/PME et les grands groupes et leur effectif à large spectre - de 250 à 4.999 salariés - les invisibilisent. C’est précisément pour lutter contre ce défaut de notoriété qu’ont été créés depuis 2013 les clubs ETI. La région vient donc de franchir le pas avec la création du Club ETI-BFC, présidé par Vincent Martin, Pdg du groupe Roger Martin. Se structurer « pour travailler encore plus ensemble », selon ce dernier, tel est également l’objectif de ce nouveau club dont la première rencontre a réuni environ 40 entreprises.

Dans une région BFC à la démographie flanchante, l’enjeu d’attractivité repose en partie sur ces ETI, pour lesquelles l’État dispose encore de financements. Il reste 54 Mds € au titre de France 2030, a rappelé Paul Mourier, ainsi qu’un volet régional de 41,5 M€ que les dirigeants sont invités à solliciter au travers des différents appels à projets. « Ce club est tout à fait destiné à se mobiliser pour aller chercher ces financements », a soutenu le préfet.

Faire Des Étincelles

Parallèlement, existe depuis 2023 le programme ETIncelles, destiné aux PME de croissance afin qu’elles puissent devenir des ETI. Ce programme concerne actuellement 200 entreprises sur le territoire national (40 en BFC) - il vise 500 établissements d’ici à 2027. « Ces PME sont sélectionnées car elles exportent, innovent, créent de l’emploi », précise Paul Mourier. Un nouvel appel à candidature (il y a deux promos par an) vient de s’achever ; les PME répondant aux critères d’effectifs (60 à 220 salariés, en croissance sur les trois dernières années, à dimension R&D et export importantes, avec un fort engagement dans la RSE et de parité dans la gouvernance) sont cependant régulièrement invitées à candidater pour bénéficier d’un écosystème de simplification pour leur passage à l’échelle.