Eiffage se met à la page
BTP. Leader européen du BTP, le groupe Eiffage fait peau neuve dans le parc d’activités Beauregard de Longvic, avec un nouveau bâtiment « innovant » s’inscrivant dans une logique de transition écologique.
Eiffage, représenté notamment par son directeur régional Marc Gratius, présentait « la pose de la deuxième pierre » de son nouveau siège en BFC, qui prendra place à Longvic, dans le parc d’activité de Beauregard. « Concept innovant pour un construction innovante », Marc Gratius voit en cette deuxième pierre du bâtiment le symbole d’une entreprise qui se relance localement : « Il y avait la volonté d’une implantation durable d’Eiffage en BFC, particulièrement dans la métropole dijonnaise ».
Pour ce faire, l’entreprise frappe fort avec un siège hors du commun, basé sur une solution portée par l’entreprise B3 Ecodesign, filiale du groupe. Le bâtiment, en éco-construction E3C2 – énergie positive et bas niveau carbone, est un gigantesque « réemploi de 94 conteneurs maritimes », hors d’usage, qui auront pour objectif de rassembler les filiales Eiffage de proximité. « En plein dans la transition écologique », cette construction accueillera aussi des installations solaires photovoltaïques.
Ce sont alors quelque 12.000 mètres carrés de surface totale, dont 2.300 mètres carrés réservés aux bureaux et 1.000 mètres carrés d’entrepôts qui vont sortir de terre. Deux ans de travaux auront été nécessaires pour un bâtiment « conçu pour améliorer le bien-être de ses occupants ». L’emménagement est prévu en janvier 2024.
Un projet plébiscité
Également présent lors de la pose de la deuxième pierre du nouveau siège Eiffage, Benoît de Ruffray, le PDG du groupe, a salué l’attractivité de la BFC et l’importance d’un tel bâtiment. Luc Le Lorc’h, représentant de la ville de Longvic, a reconnu le « caractère innovant de la construction », avant d’ajouter qu’elle était « bonne pour l’économie locale, permettant à la zone d’activité de poursuivre sa croissance ».
François Patriat, sénateur de la Côte d’or, estime que ce projet est « au cœur de l’économie » et nécessaire dans un contexte national difficile dans lequel la France se doit d’être « offensive » par le biais de telles ambitions. Enfin, Anne Coste de Champeron, secrétaire générale pour les affaires régionales de la BFC, insiste sur « un apport de compétences majeur dans la région permis par un projet particulièrement exemplaire ».