GBM : économie résiliente

Entourée de Stéphane Baudin, directeur adjoint de l’Économie et de l’Emploi, et de Bruno Favier, directeur du technopole Temis, Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole et maire de Besançon, a tenu à rassurer sur la capacité de résilience de l’agglomération en la matière lors d’une conférence de presse qui s’inscrit dans un calendrier électoral évident. Souvent taclé sur sa vision et sa gestion économique du territoire, l’édile a ainsi rappelé, chiffre à l’appui, qu’avec près de 100.000 emplois sur GBM, dont 63.765 emplois privés en croissance de 7,1 % sur quatre ans, « notre territoire est plutôt en bonne santé économique », ajoutant que la collectivité qu’elle dirige fait « le maximum afin de créer le meilleur environnement possible pour l’activité des entreprises.

Côté investissements : nous sommes passés de 71 à 104 M€ ». Selon les chiffres présentés, GBM s’illustre par une économie résiliente sur la période récente, notamment en raison de sa nature diversifiée, avec une répartition sectorielle équilibrée. C’est également une économie fortement tournée vers les services et les fonctions métropolitaines, avec des emplois qualifiés et CSP+ et un taux d’emploi public important et stable. GBM possède par ailleurs un écosystème recherche innovation dynamique autour du Technopole de Temis (135 M€ d’investissement publics et privés).

Autre satisfecit : le taux de chômage. La présidente indique une « réduction permanente avec un passage du taux de chômage de 8,2 % en 2014 à 6,2 % en 2025 sur le bassin d’emplois de GBM ». Une réussite, qui selon Anne Vignot tient à l’attractivité du territoire boostée par un CHU innovant, des commerces dont la « vacance est inférieure au niveau national », une université en pleine mutation ou encore le développement du tourisme outdoor (20 M€ investis).