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Humbert-Droz et La Joux Perret signent la première collaboration franco-suisse de l’Arc jurassien

Artisanat. Tout juste un an après l’inscription du patrimoine horloger au patrimoine mondiale de l’Unesco, la maison bisontine Humbert-Droz s’associe avec la manufacture de mouvements suisses La Joux Perret pour proposer un tout nouveau projet horloger franco-suisse.

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Le 16 décembre 2020, l’Unesco inscrivait les “savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d’art” sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, reconnaissant ainsi l’artisanat horloger de l’Arc jurassien. Il n’aura pas fallu attendre plus d’un an pour que le premier projet de collaboration franco-suisse prenne vie.

Mardi 21 décembre 2021, la maison horlogère bisontine Humbert-Droz a reçu les acteurs du territoire au sein du lycée Jules Haag pour présenter son tout dernier projet, en collaboration avec la manufacture de mouvements suisse La Joux Perret.

Un mouvement Swiss made assemblé en France

Ce projet pourrait marquer le début d’une longue amitié franco-suisse dans l’horlogerie. Né d’une réflexion commune à Julien Humbert-Droz, petit-fils du fondateur de la marque éponyme, et Jean-Claude Eggen, directeur de la manufacture La Joux Perret, Ce dernier consiste à assembler de A à Z un mouvement suisse, le “G100”, dans la capitale horlogère française, Besançon.

Objectif : 50.000 exemplaires sortiront des ateliers Réparalux Humbert-Droz la première année, dont 3.000 équiperont les montres de leur marque et 47.000 seront montés sur des modèle de la marque parisienne March LA.B, cliente depuis de nombreuses années de la famille Humbert-Droz.