L’Umih veut garder confiance

La traditionnelle tête de veau incarne depuis des années la non moins traditionnelle cérémonie des voeux de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de Côte-d’Or (Umih 21), syndicat représentatif des hôteliers, restaurateurs, bars et établissements de la nuit. Son président Lionnel Petitcolas a en préambule, rappelé le « lot de contrariétés » de la fin 2024 après un été très sportif dans le département comme au national (Tour de France, passage de la Flamme olympique, JO de Paris) : hausse des défaillances d’entreprises, hausse du coût du travail, baisse des aides à l’apprentissage, ralentissement de l’activité du secteur en fin d’année, le tout dans un contexte de « politique politicienne » qui « plonge notre pays dans l’immobilisme ». Quatre gouvernements, cela a signifié autant de ministres de tutelle pour le secteur, « avec une seule bonne nouvelle, confie Lionnel Petitcolas  : le retour de ministres déléguées exclusivement au tourisme. Nous pouvons collectivement former le voeu que nos élus parlementaires sauront trouver le chemin du consensus pour donner à la France un gouvernement pérenne. »

Concurrence Déloyale

Autres voeux impérieux du président de l’Umih : lutter contre toutes formes de concurrence déloyale, tant venue du côté des meublés - à ce titre, Lionnel Petitcolas salue les avancées introduites par la loi Le Meur -, que de l’usage des titres-restaurants dans les supermarchés, « le transformant en titre-caddie. Notre demande est simple : rendez-nous le titre restaurant ! Ce sont quelque 580 M€ qui échappent à nos établissements au niveau national ! ». Les perspectives du secteur, enfin, tiennent en trois déclinaisons de l’innovation : sociale, avec une meilleure prise en compte du bien-être au travail ; écologique quant aux impacts des établissements ; technologique enfin, avec évidemment l’arrivée de l’intelligence artificielle, qui sera d’ailleurs le thème de la prochaine assemblée générale de l’Umih 21.