La CEBFC en mode olympique
Bourgogne Franche-Comté. Le groupe bancaire a dévoilé ses chiffres, qui font apparaître un résultat de 67 millions d’euros fin 2023 et un milliard d’euros d’évolution d’encours d’épargne.
C’est dans les locaux flambants neufs du parc Valmy que le directoire de la Caisse d’Épargne BFC et le président du Conseil d’orientation et de surveillance (COS) ont présenté les résultats financiers 2023 du groupe bancaire régional. Fin décembre, la CEBFC affichait ainsi un résultat de 67 M€ (ainsi répartis : 20 M€ de rémunération des sociétaires, cinq millions d’euros d’intéressement des collaborateurs, huit millions d’euros d’investissement dans les agences et 34 M€ mis en réserve), permettant l’augmentation de l’octroi de crédits aux clients publics (collectivités locales) et privés (entreprises et particuliers).
Enfin, la collecte continue de séduire les Français, puisque la CEBFC affiche un milliard d’euros d’évolution d’encours d’épargne en région et 220 M€ ont été levés par emprunts sur l’année 2023 : des sommes là-aussi qui démontrent le dynamisme de la banque vis-à-vis de sa région d’implantation.
36.700 dossiers de crédit engagés
À ce titre, Éric Fougère, président du COS, « agacé d’entendre que les banques ne prêtent pas », a, de concert avec le président du directoire Jérôme Ballet, mis l’accent sur les 8.800 dossiers de crédit immobilier accompagnés en 2023 pour 1,2 Md€. Certes moins en valeur qu’en 2022 (1,65 Md€) mais en progression quant à la part de marché (15,57%, soit un gain de + 0,54%) et surtout, ont insisté les deux hommes « la part de dossiers refusés (14% en 2023) est égale à celle de 2022 (13%) ».
Comment expliquer alors la frilosité du marché, marqué par moins de demandes ? Peut-être un effet d’auto-censure de la part de clients qui, paralysés par la hausse des taux et du coût de la construction, dans un contexte inflationniste, n’osent se lancer dans le parcours de la sollicitation d’emprunt. La part de marché de crédits à la consommation augmente quant à elle (+ 1,2 pt) pour un volume de 450 M€. L’ensemble des crédits engagés, tous types et tous marchés confondus, représente 36.700 dossiers. Et, argumente Éric Fougère, « ces sommes engagées le sont localement, et traduisent de l’investissement dans les activités des entreprises et des collectivités locales ».
Partenaire des JO en local
Une démarche d’implication dans les territoires illustrée notamment par la politique de la CEBFC en faveur de ses agences, y compris en secteurs ruraux : exemple avec l’agence de Corbigny (58) où vont être investis 450.000 euros : si elle représente à peine 1.500 clients, sa rénovation démontre l’engagement du groupe dans le tissu économique local. Cette implication s’illustre encore lorsque le groupe, partenaire premium des JO 2024, a décidé de faire accompagner par ses caisses régionales des « éclaireurs » chargés de convoyer la flamme olympique depuis la Grèce à Marseille à bord du bateau-école Le Belem, qui doit sa renaissance et sa vocation à la Fondation Caisse d’Épargne. Cohérence enfin puisque la CEBFC accompagne aussi sept relayeurs porteurs de la flamme, choisis parmi ses clients, « des gens ordinaires qui font des choses extraordinaires ».
Le groupe a ainsi lors de cette conférence de presse, mis en avant le parcours de notre confrère Nicolas Desroches, porteur d’un cœur artificiel depuis un très grave accident cardiaque lors d’un entraînement de natation qui a repris le chemin des bassins et la jeune Lisa Dagouneau, plusieurs fois championne de Bourgogne et de France junior en canoë en ligne.