La gouvernance collégiale pour engager ses collaborateurs
Mécénat. C’est sur le plateau de l’entreprise dijonnaise Erolf productions que le Club entreprises & mécénat s’est retrouvé dans le cadre de son forum annuel. L’occasion d’aborder notamment le sujet de la gouvernance collégiale et collective.
Comme chaque année depuis trois ans, le Club entreprises & mécénat de Bourgogne Franche-Comté profite de la Journée européenne des fondations et fonds de dotation pour organiser son propre rendez-vous sous la forme d’un forum. Cette année, c’est sur le plateau d’Erolf productions que l’équipe s’est retrouvée dans un tout nouveau format, avec une émission d’une heure, subtilement nommée Le Club part en live et diffusée sur Youtube et LinkedIn. Pour l’occasion, Grégoire Ensel a reçu Virginie Taupenot, présidente du Club entreprises & mécénat en Bourgogne Franche-Comté, et Anthony Bonnevie, directeur de la mission locale rurale de Beaune, en plateau, ainsi que l’entrepreneur Eric Boudier, Romane et David Beltramelli du Limon à Rémilly dans la Nièvre, Virgile Charlot de l’association la Fabrique de l’aventure à Lons-le-Saunier et Alexis Nollet d’Ultéria dans l’Yonne, en duplex.
Les collaborateurs plus impliqués
Une partie de l’émission a été dédiée au thème de la gouvernance collégiale, un outil qui « répond à un besoin de travailler de manière plus collaborative [...] et qui permet de développer plus vite les projets grâce à la répartition des missions et des responsabilités, tout en évitant que l’association se retrouve en difficulté en cas de prégnance d’un président emblématique lors de son départ », explique Virginie Taupenot. Un modèle pour lequel a justement opté l’espace d’accueil, créateur de liens et d’échanges culturel, le Limon à Rémilly (Nièvre), avec des référents par pôles et un enjeu : « faire en sorte que ça perdure dans le temps », confient ses fondateurs Romane et David Beltramelli.
Pour la Fabrique de l’aventure à Lons-le-Saunier - association pour laquelle le mécénat représente 70% du budget -, « nous fonctionnons déjà de manière collaborative, mais nous sommes bien conscients qu’il va falloir passer à une gouvernance collégiale rapidement. Nous avons d’ailleurs déjà identifié quatre pôle de responsabilités », détaille Virgile Charlot. De son côté, l’entreprise Ultéria, dans l’Yonne, fonctionne quant à elle sur le mode de l’actionnariat salarié.