La menuiserie Asselineau va représenter l’Yonne dans une exposition mondiale
Événementiel. L’entreprise icaunaise participera au salon international du patrimoine culturel du 24 au 27 octobre. Habituée de l’événement, c’est la première fois depuis le Covid-19 qu’elle expose au Carrousel du Louvre, à Paris. Un retour aux sources qui se montre déjà fructueux.
Le salon international du patrimoine culturel est une superbe vitrine pour faire connaitre sa société aux yeux du monde. L’année passée, 331 compagnies de 11 pays différents se sont rencontrées pour présenter leur savoir-faire à plus de 19 000 visiteurs. Une énorme visibilité pour la menuiserie Asselineau qui sera le seul représentant de l’Yonne.
Une habitude pour l’entreprise qui connait sa 6ème participation, mais une première en tant qu’exposant pour le nouveau directeur général, Ludovic Charlet. « Je connais ce salon car je m’y suis déjà rendu avec l’étiquette d’un simple visiteur. Dans deux semaines, ce sera la première fois que que je verrais l’envers du décor », annonce-t-il.
Par chance, le salon rentre parfaitement dans les volontés de la menuiserie icaunaise. Très fière de ses produits patrimoniaux, la vente de ces derniers ne représente pas un assez gros pourcentage des revenus selon le directeur général. « Aujourd’hui, le patrimoine représente 30% de notre chiffre d’affaires. Ce n’est pas assez à mes yeux. Nous allons faire en sorte de développer cela », proclame-t-il.
Un investissement stratégique
Prendre part à cet évènement, en tant qu’exposant représente un grand investissement. « Nous avons payé 3 000€ pour nous acquitter de 5 m² », révèle Ludovic Charlet. Un espace qui va permettre à la menuiserie de mettre en avant, deux fenêtres, une porte et une maquette d’escalier. « Chaque pièce exposée est minutieusement sélectionnée pour illustrer la qualité et le raffinement des produits Asselineau », répète le directeur général.
La menuiserie Asselineau se déplace car elle espère récupérer quelques chantiers patrimoniaux. En effet, le Salon Mondial du Patrimoine Culturel attire des décideurs et des responsables de projets patrimoniaux venant du monde entier, offrant ainsi une plateforme unique pour établir des contacts précieux. Deux semaines avant le début, l’évènement commence déjà à amortir son coût. « Le salon n’a pas encore commencé et il m’a déjà rapporté un chantier », se vante Ludovic Charlet.
Originalement, la société icaunaise aurait dû participer à la grande exposition du fabriqué en France qui se déroule à l’Élysée les 26 et 27 octobre. Mais elle a donné sa préférence au salon international du patrimoine culturel pour sa plus grande visibilité.