Entreprises

Ladyj.Tech, un intérêt grandissant

Côte-d’Or. Pour sa troisième édition, le 26 mars, Ladyj.Tech a continué à s’imposer dans le paysage de l’innovation au féminin avec un nombre de partenaires et un public grandissants.

Lecture 2 min
Safran, la Manufacture Perrin, le MEDEF 71 ou encore UIMM 71 ont mis l’accent sur la place des femmes dans l’industrie et la façon de les intégrer et les faire évoluer dans ce secteur. (Crédit : JDP.)

Deux cent quatre-vingts personnes se sont inscrites pour participer à la troisième édition de Ladyj.Tech, l’événement destiné à mettre en valeur des chercheuses, des créatrices et dirigeantes d’entreprises innovantes. « En 2023, au lancement, il n’y avait que 130 participants. Du côté des partenaires, nous sommes passés de 6 à 30 cette année » précise Marie-Hélène Juillard-Randrian, vice-présidente de Dijon Métropole en charge des startups, de la recherche et des transferts de technologie. Pour cette nouvelle édition qui se tenait à l’ESTP-ESEO, à Dijon, les organisateurs ont ajouté de nouveaux rendez-vous comme le pitch des doctorants désireux de basculer vers la startup. « Nous en comptons entre 80 et 100, c’est un marqueur de la dynamique d’innovation d’un territoire. C’est une démarche qui créé de la valeur et de l’emploi. » 280 personnes se sont inscrites.

Internationalisation et industrie

Parmi les autres nouveautés, Ladyj.Tech a souhaité mettre en lumière l’ouverture à l’international avec des témoignages de dirigeantes et de chercheuses venues, par exemple, de Norvège ou encore d’Italie. « Nous avons aussi organisé un temps LADY’s Industrie pour valoriser les carrières féminines dans l’industrie. Ce secteur manque de compétences alors pourquoi se priver de celles des femmes » interroge Marie-Hélène Juillard-Randrian. Parmi les témoignages, Constance Nicaise, directrice générale de la Manufacture Perrin a souligné les particularités de l’industrie textile. « Nous comptons 70 femmes sur 95 salariés mais le tricotage reste très masculin, sans doute en raison de sa dimension mécanique. Toutefois, on constate que les choses changent. » Régulièrement, la PME organise des visites de son site afin de « changer l’image de l’industrie. »