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Le projet agrivoltaïque nucérien franchit une nouvelle étape

Yonne. Dans le cadre de l’enquête publique, le dossier déposé par Green Lighthouse Developpement (GLD) est consultable jusqu’au 11 juillet dans les mairies de Noyers-sur-Serein et Censy.

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Capture d’écran du site internet de la société GLD.

Depuis le lancement de l’étude de faisabilité il y a quatre ans, le projet baptisé les « Champs solaires nucériens » ne fait pas l’unanimité dans le Tonnerrois et rencontre l’hostilité de l’association Vivre à Noyers qui lui reproche d’ajouter de nouvelles installations énergétiques sur le territoire. Depuis le 10 juin, le projet porté par Green Lighthouse Developpement (GLD) est à disposition des habitants dans le cadre de l’enquête publique. « Chacun peut ainsi présenter des observations orales ou écrites, favorables ou non au projet. Mais aussi proposer des suggestions ou des contre-propositions. Le public a également accès aux observations portées au registre. Ces contributions seront consignées dans le procès-verbal », rappelle le quotidien L’Yonne républicaine, qui précise que l’association de défense de l’environnement va apporter sa contribution au projet.

D’autres projets dans l’Yonne

« Après examen en 2023 par la commission départementale de préservation des espaces naturels et forestiers (CDPENAF), le projet agrivoltaïque a été retravaillé pour répondre aux exigences de la chambre d’agriculture notamment en termes de surface par exploitant du projet. Il comprend désormais un seul atelier truffier de six ha (au lieu de deux), deux ateliers avicoles (l’un de poulet chair et l’autre de poule pondeuse plein air) et six ateliers ovins, dont quatre déjà en place sur le plateau de Noyers », souligne la société GLD. Réduit de 190 à 113 ha cumulés répartis sur sept îlots, le projet agrivoltaïque collectif imaginé par des exploitants locaux prévoit une production électrique d’une puissance de 91,6 MWc (Mégawatts crête). « Outre le fait de répondre aux attendus de la chambre d’agriculture et des Architectes des bâtiments de France (ABF), cette évolution correspond aussi à une réorganisation des parcelles exploitées qui permet de garder tous les agriculteurs dans le projet, une condition importante pour le collectif. » La société originaire de Nouvelle-Aquitaine conduit plusieurs autres projets dans l’Yonne, dans l’Avallonnais notamment.