Les biodéchets du marché de l’Arquebuse bientôt valorisés ?
Écologie. Baptisée Collect’n Compost, l’opération lancée par la Jeune chambre économique (JCE) et les étudiants de l’IET devrait se concrétiser dans les prochains mois.
Dès l’an prochain, la loi « Antigaspillage pour une économie circulaire » (Agec), qui « entend accélérer le changement de modèle de production et de consommation afin de limiter les déchets et préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat » doit entrer en application.
Celle-ci prévoit, notamment, qu’une solution de collecte des restes alimentaires soit mise en place afin de « valoriser leurs biodéchets en biogaz ou en compost utile pour l’économie circulaire des territoires ». Une problématique que la Jeune chambre économique (JCE) d’Auxerre a choisi d’intégrer dans ses prochaines actions.
En partenariat avec l’Ifag - l’école de management et de gestion - et l’Institut des métiers de l’environnement et de la transition écologique (IET), les « futurs leaders citoyens » ont organisé, le 17 octobre dernier, une table ronde à destination des étudiants en master « Qualité Hygiène Sécurité Environnement » (QHSE) dans l’objectif de mettre en place un programme de collecte des biodéchets du marché couvert de l’Arquebuse. Une opération qui devrait être, par la suite, coordonnée avec les services de la communauté d’agglomération de l’Auxerrois.
Acheminés dans un jardin partagé
« Coconstuire ce projet avec les étudiants en QHSE est une démarche qui a du sens », souligne Margot Bonnaire, vice-présidente de la JCE d’Auxerre en charge de la communication. « Aujourd’hui, nous sommes en contact avec plusieurs collectivités pour identifier le terrain où pourraient être accueillis et valorisés les biodéchets. Nous étudions, par ailleurs, les différents modes de transport que nous pourrions mettre en place ».
Selon la professeure des écoles, entre 150 et 200 kilos de déchets alimentaires seraient générés par le marché auxerrois, qui se tient tous les mardis et les vendredis. Transformés en compost, ils pourraient ainsi servir de fertilisant à un jardin partagé du territoire.