Les panneaux photovoltaïques Thalie facilitent la transition énergétique des professionnels
Énergie. Pour répondre aux entreprises désireuses de produire leur propre énergie mais n’ayant pas la capacité d’installer des panneaux photovoltaïques sur leur toiture, la société Thalie de Senozan (71) a inventé des traqueurs solaires reposant sur une structure peu gourmande en place et sans investissement.
54 panneaux photovoltaïques soit 120 mètres carrés de superficie avec une emprise au sol de sept mètres carrés à peine, la solution Thalie vise à limiter les investissements des professionnels tout en leur facilitant une démarche écoresponsable. « Nous avons nous-même été confrontés à la problématique de l’autoconsommation sans trouver le bon partenaire avec une solution clé en main » explique Théo Gouin, responsable du développement marketing de Thalie.
Appartenant au groupe BTP En’Go, l’entreprise s’est appuyée sur ses compétences dans le béton et l’électricité pour imaginer un produit adapté aux entreprises du tertiaire, aux industriels ou encore aux agriculteurs. « Nous avons créé des traqueurs solaires qui, comme un tournesol, suivent le parcours du soleil pour une exposition optimale des panneaux. »
Des économies d’énergie et dans les budgets
Dans un parking ou sur un espace délaissé, quatre lests de béton de quatre tonnes chacun supportent un mat en béton préfabriqué et les panneaux photovoltaïques. En Bourgogne, ils produisent entre 45.000 et 50.000 kWh qui serviront à la consommation de l’entreprise tandis que le surplus est revendu au réseau. « Nous nous occupons des études, demandes préalables, contrat de rachat, de la maintenance ou encore du nettoyage annuel. » Avec une redevance mensuelle de 500 euros versée à Thalie, le client n’a pas besoin d’investir et rentre rapidement dans ses frais. « Ce système sécurise l’autonomie énergétique alors que le prix de l’électricité grimpe. Nos clients font rapidement des économies. » En quelques mois, une dizaine de clients ont installé les traqueurs tandis que déjà une vingtaine de dossiers sont en cours de demande.