Entreprises

Les parcs d’Oscara s’organisent

Entreprises. Fraîchement créée, l’association Oscara Business Club a invité chefs d’entreprise et acteurs économiques autour des élus de la métropole et des communes concernées pour évoquer l’avenir des parcs d’Oscara, regroupement de sept parcs d’activité.

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De gauche à droite : Hervé Leguai, président d’Oscara business club, Pierre Pribetich, vice-président de Dijon métropole, et Mongi Bahri, conseiller municipal à la ville de Chenôve. JDP

Nés de l’idée d’unifier les zones d’activité situées sur les communes de Longvic et Ouges et de faire miroir avec les Portes du Sud pour Chenôve, Marsannay-la-Côte et Perrigny, les parcs d’Oscara couvrent aujourd’hui la zone industrielle de Longvic créée en 1958, l’aéroport issue de la reconversion de la base aérienne 102 et la zone artisanale des Essarts sur Ouges. Défendu par José Almeida, maire de Longvic, et adopté par Dijon métropole en septembre 2017, Oscara est le regroupement de sept parcs : les Essarts, l’Aéroport, le Château d’eau, l’Ouche, Beauregard, Eiffel et la Noue.

C’est donc pour fédérer entreprises, élus et l’ensemble des acteurs économiques de ces sept zones d’activité qu’une association, Oscara Business Club a été créée. Premier rendez-vous a été donné mercredi 24 novembre dernier, en présence du premier vice-président de Dijon métropole Pierre Pribetich, des élus des villes de Chenôve, Longvic et Ouges, ainsi que du président du Medef de Côte-d’Or David Butet. Pour l’occasion, une quarantaine de chefs d’entreprise étaient présents dans les locaux du Club d’entreprises des parcs d’Oscara, hébergé par son président, Hervé Leguai, au sein du centre d’affaires Gessica Center.

Mobilité et signalétique à l’ordre du jour

Entre autres points débattus avec les élus, les acteurs économiques des zones d’activité concernées ont relevé deux sujets sur lesquels il était essentiel d’intervenir rapidement : la mobilité et la signalétique. « Il y a un réel problème d’accessibilité, tant pour les salariés que pour les clients et fournisseurs... Il faut améliorer la mobilité, reconnaît et assume le premier vice-président de Dijon métropole, Pierre Pribetich. C’est un travail que nous devons mener avec la région pour trouver des solutions réalistes et durables ».

Sur la question de la signalétique, l’association a déjà proposé une harmonisation des entrées de zones, des panneaux et des numéros de rue. « C’est un travail de longue haleine, confie Hervé Leguai, puisque nous y travaillons déjà depuis quatre ou cinq ans. Nous sommes grossièrement arrivés aux mêmes constats et nous avons appris à discuter. Reste maintenant à mettre nos compétences en commun ».