Logistique : Sogena conforte sa position au sein de LogiYonne
Logistique. À la fin de l’année dernière, l’opérateur maritime a repris les parts détenus par la CCI de l’Yonne au sein de la holding dirigée par Didier Mercey. En détenant à présent 49% du capital de LogiYonne, Sogena témoigne de la confiance accordée à la plateforme multimodale sénonaise.
Avant de passer la main à Thierry Cadeville à la présidence de la chambre consulaire icaunaise, Alain Pérez ne pouvait conclure sa mandature sans un acte riche en symboles. Celui qui a été un ardent défenseur du port fluvial de Gron, dans la droite ligne de son prédécesseur Gaston Simonato, a cédé les 34% de parts du capital de LogiYonne, détenus par la CCI de l’Yonne, à la Sogena dirigée par Guillaume Blanchard.
Basée à Caen (Calvados), cette entreprise familiale, dont les origines remontent au début du XIXe siècle, fait figure d’acteur incontournable du transport maritime et de la logistique portuaire avec près de 450 salariés et 66 millions d’euros de chiffre d’affaires. Cette prise de participation de l’opérateur normand renforce les prévisions de croissance du commissionnaire de transport du port de Haute-Bourgogne. « Nous allons sur les cinq années à venir représenter plus de 50% du trafic de colis lourds de l’axe Seine », précise Didier Mercey, le président de LogiYonne.
Retour aux sources
La reprise des parts coïncide avec le lancement de la société d’armateur LogiShip et la mise en navigation de l’Exelmans qui assure, depuis fin novembre, une liaison régulière entre la plateforme portuaire sénonaise et les ports de Rouen et du Havre (Seine-Maritime). « C’est ainsi que le groupe Sogena redevient armateur, après avoir quitté ce métier en 1988 avec la cession de la Navale caennaise. »
En renforçant sa collaboration avec ce spécialiste reconnu du transport à l’international, le groupe LogiYonne qui comprend, aujourd’hui, cinq filiales - LogiYonne, LogiConteneur, LogiVietFrance, LogiShip et la gestion du port de Gron - ne compte pas s’arrêter là puisqu’un projet d’interconnexion de la plateforme au ferroviaire est dans les cartons.