Entreprises

Nin-Nin, un doudou bourguignon à Paris

Artisanat. Au Creusot, les ateliers Nin-Nin présenteront le doudou bourguignon au Salon du Made in France.

Lecture 3 min
Nin-Nin

Le Morvan avait eu ses nourrices, la Bourgogne a désormais son doudou. Son nom ? le Bourguignon, pardi, qui illustre tout ce que la Bourgogne incarne à travers le monde : la vache (charolaise évidemment) le vin, et un escargot. Ce doudou 100% Bourgogne (en dehors du coton qui n’est plus fabriqué en France), c’est Nicolas Courrège qui en a eu l’idée à la naissance de son fils Eliott, et qui en a fait une marque : Nin-Nin (qui en Bourguignon signifie Doudou…) dont les ateliers sont installés au Creusot.

Depuis son, lancement en 2016, l’entreprise explose les records : 40 000 doudous sont produits par an : modèles pour filles, garçons, et même des doudous bio, des bavoirs, des bonnets, des chaussons… distribués auprès de plus de 200 revendeurs et une déclinaison presqu’à l’infini des différents modèles personnalisables. Avec 9 salariés et un chiffre d’affaires de plus de 700 000 euros en 2020 qui devrait frôler le million en 2021, des projets d’ouverture de boutiques de la marque à Paris, Lyon et Marseille et même d’une application… Nicolas Courrège veut aller plus loin et y va ; direction le salon Mifexpo Made in France, porte de Versailles du 11 au 14 novembre prochains qui réunit les acteurs économiques développant le savoir-faire Made in France dans les régions de France : « Le Made In France nous tient à cœur, il implique un vrai savoir-faire et de vraies valeurs et le meilleur moyen de passer le message est d’offrir à son bébé un doudou français ! ».

Mais que les autres pays se rassurent, comme tout Bourguignon, Nicolas Courrège a aussi pensé aux autres : en plus du doudou tricolore, on trouve ainsi Le Basque, le Breton, le Suisse, le Marocain et même le Lybien et le Canadien, de quoi faire dire à Nicolas Courrège qui développe l’entreprise avec sa compagne Clémence que « Le Creusot est le seul endroit du monde où l’on fabrique le Nin-Nin », un géocentrisme que Salvador Dali (qui avait établi le centre du monde à la gare de Perpignan) n’aurait pas boudé et dont les Bourguignons ne manqueront pas d’être fiers.