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« Nous sommes là pour des décennies »

Territoire. La Caisse d’Épargne BFC inaugurait mardi 8 octobre son siège social au Parc Valmy à Dijon. La preuve pour le directoire de « l’ancrage territorial » du groupe bancaire.

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Représentation 3D de l'atrium
L’atrium, au coeur du nouveau siège de la Caisse d’Épargne BFC à Valmy. (Crédit : Nicolas Waltefaugle/ graamarchitecture)

Après bien des aléas, le siège social de la Caisse d’Épargne BFC (CEBFC) a été officiellement inauguré le 8 octobre par les membres du directoire et ceux du Comité d’orientation et de surveillance (COS) du groupe bancaire. Les parti-pris architecturaux du bâtiment de 9.500 m², à basse consommation (pas de climatisation mais un système de rafraîchissement, une utilisation massive de bois, l’appel à des sociétés locales...), esquissés par le président du directoire Jérôme Ballet sont selon lui la preuve de « l’ancrage territorial » de la CEBFC : « Nous sommes là, a-t-il assuré, pour des décennies ! »

Attractivité et « marque employeur »

En plus de la prouesse technique à l’oeuvre dans ce bâtiment, c’est toute l’organisation du travail que le groupe bancaire a souhaité revoir. Dans les plateaux d’environ 300 m², plus de bureaux attitrés, mais des postes occupés en flex working, au gré des besoins des salariés qui disposent d’un casier pour ranger leurs affaires, des espaces insonorisés pour les appels ou la visio, de multiples espaces de convivialité ou modulables pour des réunions selon les nécessités du service, beaucoup de transversalité... « Un vrai projet d’entreprise, s’enthousiasme Jérôme Ballet, avec plus d’efficacité, d’adaptabilité pour nos 450 collaborateurs, plus de créativité vis à vis de nos clients ».

Un bâtiment qui démontre aussi, assure-t-il, les valeurs de la « marque employeur », du groupe, primordiale désormais « pour attirer et fidéliser les talents ». « C’est un outil formidable pour les salariés du siège qui colle aux modes de travail d’aujourd’hui », renchérit Éric Fougère, président du COS qui salue lui, sous les yeux de Jean-Pierre Deramecourt, ancien président du directoire qui a initié le projet de ce nouveau siège, « la preuve d’une vision » qui n’a « pas été épargnée » par les obstacles : « C’est là qu’on s’affirme dans la volonté et le chemin, a-t-il conclu. On n’a pas dévié de l’axe ».

Membre du COS au titre de première adjointe de Dijon, Nathalie Koenders, également vice-présidente de Dijon métropole a salué pour sa part en la CEBFC un « acteur majeur du développement économique local », dont les financements ont participé aux projets structurants pour la ville que sont, notamment, la Cité internationale de la gastronomie et du vin, le nouveau Centre Dauphine, ou la participation dans la Société d’économie mixte patrimoniale (Sempat) de la métropole qui a pour objet l’acquisition et la gestion de biens pour le développement du territoire.