Oror, cette innovation unique en Europe venue de Côte-d’Or
Innovation. A 21 ans, Gabin Jacques a créé son entreprise, Oror, autour de son invention : la première borne européenne à affichage holographique interactif grand format. Une innovation déjà plébiscitée de toute part.
« Un écran qui flotte dans les airs qu’on traverse avec la main pour capter le mouvement afin de réaliser l’action attendue. » Le résumé vulgarisé que Gabin Jacques fait de sa technologie ne doit pas faire oublier la prouesse technologique unique qu’il a réalisée. Originaire d’Izier en Côte-d’Or, il rejoint l’école LDLC fondée par le dirigeant du groupe de magasins spécialisé dans la high-tech et le matériel informatique à Lyon.
Alors que son père évolue dans un univers de la PLV bouleversé par l’omniprésence du numérique et des écrans, le jeune homme cherche une solution disruptive et réalise des prototypes dans son appartement. « J’ai découvert une nouvelle technologie d’affichage venue d’Asie mais je voulais ajouter de l’interactivité donc je l’ai combiné à une autre technologie européenne pour un résultat quasiment inexploité ou juste en petit format. » A force de travail, il conçoit la première borne européenne, si ce n’est mondiale, à affichage holographique interactif grand format.
Sollicité par différents secteurs
Pendant son cursus, il créé l’entreprise Oror et développe sa solution pour faire « dans les airs les mêmes actions qu’avec deux doigts sur un écran de téléphone. » Il sort sa première borne à l’été 2023 et signe un partenariat avec Biotech Dental, concepteur et fabricant de dispositifs médicaux et de solutions numériques à destination des chirurgiens-dentistes, des orthodontistes et des laboratoires de prothèses dentaires. « Nous développons un produit qui sortira fin 2024 et qui sera distribué partout dans le monde. »
A côté, Gabin Jacques travaille avec des centres commerciaux et des acteurs de l’évènementiel au niveau international. Il planche également sur une solution dédiée au monde de la restauration et de la gastronomie avec une table holographique. « J’ai aussi été convoqué par les dirigeants nationaux pour présenter mon travail. »
Malgré l’engouement suscité par son innovation, le jeune homme garde les pieds sur terre et s’appuie sur l’entreprise familiale, Gringos Productions à Genlis, pour mettre en place son dispositif et se rappeler d’où il vient. « Dans mon parcours, je regrette juste de ne pas avoir été guidé par une structure à laquelle les jeunes pourraient s’adresser à Dijon. Il y a des idées innovantes chez les jeunes mais il manque un esprit collectif pour échanger. J’aimerais m’engager dans un tel projet qui contribuerait aussi à faire rayonner la ville. »