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Oscara : urgence pour le projet de crèche

Club d’entreprises. Une crèche et un projet de production électrique émergent parmi les ambitions du club d’entreprises des Parcs d’Oscara entre Longvic et Ouges.

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Photo d'une crèche
(Crédit : Freepik)

Les Parcs d’Oscara - soit le regroupement des zones d’activités de : les Essarts, l’Aéroport, le Château d’eau, l’Ouche, Beauregard, Eiffel et la Noue sur les communes de Longvic et Ouges - est doté depuis 2017 d’un club d’entreprises baptisé Oscara business club, présidé par Hervé Leguai (Gessica Center). Lors de son assemblée mardi 27 juin, a été exposé l’état d’avancement de deux projets portés par le club : celui d’une crèche de 24 places et d’une production locale d’électricité issue du photovoltaïque.

Concernant la crèche, un terrain a été localisé boulevard Eiffel (entre Bericap et la protection civile) et est en cours d’acquisition : la promesse de vente sera signée courant juillet, les études de faisabilité avec un architecte sont en cours. L’ouverture est prévue mars 2025 à condition qu’un minimum de 12 places soit réservé (il y en a seulement quatre actuellement par Eiffage et Dijon Céréales) pour lancer concrètement le projet. Un appel urgent est donc lancé pour identifier de nouvelles demandes !

Parc photovoltaïque

Vincent Gaffard, directeur régional BFC de TotalEnergies a pour sa part exposé le projet de production d’électricité au moyen de panneaux photovoltaïques destinée en premier lieu à l’autoconsommation des entreprises, le surplus étant mis à disposition de la collectivité. Un projet directement lié à la réglementation (décret tertiaire) et aux besoins des entreprises de diminuer leurs factures énergétiques. Concernant les capacités de développement, les voyants sont au vert.

Il s’agit maintenant d’identifier les conditions concrètes de faisabilité d’un projet plus important que la simple pose de panneaux sur un bâtiment mais pas assez pour voir un tiers investisseur s’y intéresser : types de panneaux - la pose au sol est la plus rentable – identification des zones occupables, une identification compliquée parfois par la recherche des propriétaires du foncier, et réfléchir d’ores et déjà aux conditions pratiques pour les usagers. « Par exemple, a soulevé Hervé Leguai, quelles bornes installer et pour quels usages ? », sachant a rappelé Vincet Gaffard, « qu’actuellement les modèles économiques pour les bornes ne sont pas matures ». Pour résumer : la volonté est là, la réalité aussi…

Enfin, serpent de mer qui refait régulièrement surface depuis la naissance d’Oscara : les problèmes récurrents de signalétique et de mobilité, l’accès à Beauregard en particulier cristallisant tous les agacements. Affaire encore à suivre !