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PulveryClean, la (petite) franchise qui monte

Services. Le concept de traitement de surfaces bâties, imaginé par Serge Gousse et Francis Moreau, peu avant la crise sanitaire, est promis à un fort développement dans les prochains mois.

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Photo de Francis Moreau
Cofondateur de la franchise PulveryClean et technicien sur le Grand Auxerrois, Francis Moreau pense « secrètement » que le réseau pourrait compter une vingtaine de membres, à la fin de l’année 2023. (Crédit : DR)

Besançon, Reims, La Rochelle ou encore Chalon-sur-Saône… Petit à petit, la toute jeune franchise lancée par le Nivernais Serge Gousse et l’Icaunais Francis Moreau essaime sur l’ensemble du territoire et devrait compter une petite quinzaine d’affiliés à la fin de l’année.

Spécialisée dans le traitement et le démoussage des toitures, des façades et des dallages extérieurs, PulveryClean s’est engouffrée dans un secteur d’activité où les prestataires de services restent encore mal identifiés alors que la demande est bien réelle. « Hormis les couvreurs qui bien souvent manquent de temps et ne sont pas toujours suffisamment équipés, nous sommes quasiment les seuls professionnels dont c’est le cœur de métier », souligne Francis Moreau. « D’autant que nous garantissons les tarifs les moins chers du marché. »

Démonstration de l'activité de PulveryClean
(Crédit : DR)

À l’aide d’un dispositif développé par Serge Gousse qui permet de projeter le produit jusqu’à 12 mètres - une composition, sans chlore ni eau de Javel, élaborée en France et biodégradable au bout d’une semaine - le technicien peut, dans le cadre d’une opération en hauteur, intervenir d’une simple échelle.

Grâce à une action lente et durable, la solution chimique employée par PulveryClean élimine les microalgues et les traces de pollution urbaine sans altérer les matériaux. « C’est un dispositif agile qui demande peu de matériels et apporte une rapidité de mise en œuvre, idéale pour une prestation chez les particuliers. »

Marges brutes élevées

Avec un investissement de départ limité de l’ordre de 20.000 euros dont 7 500 euros de droit d’entrée, le réseau bourguignon table sur une multiplication rapide du nombre de franchisés.

Après une formation initiale d’une semaine qui nécessite aucune qualification spécifique, le candidat bénéficie à la fois d’un support technique et d’un accompagnement à la création d’entreprise - une activité que maîtrise particulièrement bien Francis Moreau pour avoir dirigé pendant 20 ans une structure de financement de porteurs de projet.

« Dans le secteur de la prestation de services, nous offrons des conditions particulièrement intéressantes pour nos franchisés avec des marges brutes élevées et de frais de fonctionnement limités qui vont leur permettre de dégager une rémunération importante au bout de quelques mois d’activité seulement. »