Quand sport et banque “matchent” pour l’emploi

Depuis six ans, l’Agence pour l’éducation par le Sport (Apels) met en place des conventions de partenariats avec les Caisses régionales du Crédit Agricole. Celle de Franche-Comté est la treizième sur les 39 que compte le groupe à devenir partenaire de l’Apels. Cette convention porte sur la détection, par l’Apels, de jeunes peu ou non diplômés prêts à s’engager dans un parcours d’insertion professionnelle au Crédit Agricole Franche-Comté (CAFC). Ces candidats sélectionnés dans des clubs sportifs démontrent, notamment au travers de leur pratique sportive, leur goût pour l’effort, le respect des règles, le sens du collectif... Enfin, l’idée d’exercer un métier dans la banque les motive. Pour l’année 2022/2023, dix postes sont à pourvoir au sein de la banque régionale.

Le parcours est constitué d’une formation intensive de deux mois, de novembre à janvier, sur les codes de la banque et les bases de l’entreprise, suivie par un contrat de professionnalisation d’un an menant au métier de conseiller clientèle.
La première promotion sera constituée d’une dizaine de jeunes et le dispositif sera reconduit chaque année.

« De très longue date, de par sa politique de recrutement, son action en faveur de l’alternance, son soutien au sport amateur, véritable levier d’insertion, le CAFC est mobilisé en faveur des jeunes. C’est pour ces raisons que nous nous sommes intéressés au dispositif “Déclics Sportifs” de l’Apels. Celui-ci illustre parfaitement le volet sociétal du projet d’entreprise du CAFC. Des valeurs inscrites dans notre ADN qui trouvent, par ailleurs, une résonance nouvelle dans une période marquée par des défis sociétaux, environnementaux et technologiques cruciaux », affirme Franck Bertrand, directeur de CAFC.

À ce jour, au niveau national, 400 jeunes ont suivi le parcours « Déclics Sportifs » au sein des Caisses régionales du Crédit Agricole et 700 collaborateurs du groupe ont été mobilisés sur les parcours avec pour résultat  : 84 % de retour à l’emploi dont 50 % au sein de l’entité et 34 % dans d’autres entreprises (du même secteur, dans des secteurs connexes comme l’assurance ou encore vers des enseignes de commerce).