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Sept millions d’euros pour la requalification de la friche Nordeon

Aménagement. Sylvain Waserman, président de l’Ademe est venu officialiser la fin de Nordéon-Marvelle (ex-Philips) sur la zone SaoneOr.

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De gauche à droite : Sylvain Waserman, Sébastien Martin, Yves Séguy et Jérôme Durain. (Crédit : Grand Chalon.)

Le site de la friche Nordéon-Marvelle Glass, anciennement occupé par l’entreprise Philips et situé sur la zone industrielle SaôneOr, se prépare à être détruit en septembre prochain. Une convention a été signée par le président de l’agglomération du Grand Chalon, Sébastien Martin, le préfet de Saône-et-Loire Yves Seguy, le nouveau président de l’Ademe, Sylvain Waserman, ainsi que le sénateur et conseiller régional Jérôme Durain pour officialiser une nouvelle étape de financement.

Redynamiser l’entrée de la zone

Suite à la liquidation judiciaire de Nordéon-Marvelle Glass en 2017, une entreprise spécialisée dans la fabrication de néons et de leds, l’agglomération du Grand Chalon avait acquis cette friche pour 50.000 euros dans le but de dynamiser le secteur industriel local à l’entrée de la zone SaôneOr. Après des études approfondies, les travaux de mise en sécurité du site, de sa décontamination et de sa démolition ont démarré en février dernier.

Un soutien massif de l’ADEME

Le projet de destruction des 25.000 mètres carrés sur un terrain de sept hectares, estimé à un coût total de sept millions d’euros (dont 6,6 millions d’euros pour les études), bénéficie du soutien de différents partenaires du Grand Chalon. L’Ademe contribue à hauteur de 2,72 millions d’euros dans le cadre de son programme dédié à la requalification des friches, tandis que la région Bourgogne Franche-Comté apporte 0,9 million d’euros et la Banque des Territoires27.251 euros, pour un total de 3,52 millions d’euros.

Pour Sébastien Martin : « La reconversion de la friche Nordéon est un symbole concret, visuel de la réindustrialisation du territoire ». Le projet répond en outre aux enjeux environnementaux et se conforme également à la récente loi Zéro Artificialisation Nette, qui incite, voire oblige les collectivités à privilégier la requalification du foncier existant.

« C’est toujours plus simple de consommer du foncier que de reconvertir des friches. Il faut avoir le courage et mobiliser des moyens pour dépolluer et reconvertir plutôt que de consommer du nouveau foncier. L’Ademe et ses équipes sont là, en proximité, pour agir », s’est réjoui Sylvain Waserman sur son fil LinkedIn, tandis que pour Sébastien Martin : « L’arrivée future d’une entreprise marquera une fois de plus la renaissance économique de notre territoire. Outre le fait d’être un nouvel atout économique, ce projet témoigne aussi de notre capacité à mener cette stratégie en tenant compte des enjeux environnementaux, en privilégiant le recyclage de l’existant ».