SFR booste ses offres en Côte-d’Or
Télécommunications. SFR déploie son réseau 5G dans 178 communes de Côte-d’Or, ainsi que de nouvelles propositions en boutiques à destination des TPE/PME.
Cyrille-Frantz Honegger, délégué régional centre-est du groupe de télécommunication et médias Altice France (qui possède l’opérateur SFR ou encore RMC et BFM) était à Beaune le mercredi 20 décembre pour présenter les récentes offres du groupe. Ces nouvelles propositions commerciales s’adressent notamment aux TPE/PME. « Le leader sur le marché pro est Orange, explique Cyrille-Frantz Honegger. Nous sommes véritablement en marché de conquête ». Afin de séduire les chefs des petites et moyennes entreprises, SFR Business (le segment pro de l’opérateur) a choisi la proximité en distribuant des offres « sur-mesure » aux professionnels, via les espaces clients en ligne mais également en présentiel en boutiques. Le groupe privilégie la fiabilité et la continuité de service, avec un relai 4G automatique, des solutions de cybersécurité, « des services collaboratifs pour favoriser le travail hybride, chez soi, au bureau et en mobilité » et une durée d’engagement réduite (12 mois).
La fibre SFR présente dans 336 communes
Le groupe SFR , pionnier du déploiement du réseau 5G en France, investit deux milliards par an sur ses réseaux fixe et mobiles. En Côte-d’Or, SFR revendique 275.000 prises éligibles à la fibre SFR déployées dans 336 communes du département. La 5G SFR est, elle, disponible dans 178 villes côte-d’oriennes, soit 67,4% de la population couverte par la 5G selon les chiffres fournis par le groupe. Et pour accompagner ces technologies plus sûres et plus rapides, l’opérateur a fait le choix de s’appuyer sur son réseau de boutiques affine mettre de l’humain dans ce monde virtuel.
SFR s’appuie sur un réseaux de 600 boutiques dont la moitié est en nom propre, l’autre fonctionnant sur un modèle s’apparentant à la franchise à la différence près que si ces boutiques distribuent les produits et les offres SFR, les clients de ceux-ci sont de plein droit des clients de l’opérateur. C’est le cas de la boutique SFR située à l’entrée du centre commercial Saint-Jacques à Beaune, appartenant au groupe Covercom (cinq boutiques SFR en BFC), dont la dirigeante est Ophélie Faibre.
Engagements écologiques
Dans ce magasin de 56 mètres carrés, il est possible de tester les différents usages et services proposés par l’opérateur, mais aussi de souscrire des offres. Les boutiques SFR permettent également à la maison-mère de l’opérateur de déployer sa politique en faveur d’un « numérique responsable » - à ne pas confondre avec le label national NR (numérique responsable) que ne possède pas Altice France. Ces actions en faveur de l’écologie numérique s’incarnent dans le plan « J’avance avec Altice » et vont de la mise en veille dynamique des fréquences 4G la nuit sur les équipements radio, à l’expérimentation dans la Drôme d’un relai mobile alimenté 100% en panneaux solaires en passant par l’extinction de la lumière des enseignes et vitrines des boutiques de 22 heures à 6 h 30.
Les boutiques proposent de surcroît un espace de vente de mobiles reconditionnés garantis et même un smartphone éco-conçu (Altice E25), fabriqué avec 50% de plastique recyclé, ainsi qu’une solution de pose de film protecteur en silicone personnalisable qui protège entièrement l’appareil et a permis, selon SFR, de limiter les déchets plastiques générés par les emballages des films protecteurs vendus à l’unité de 75%. « L’an dernier, affirme l’opérateur, ce dispositif a permis de limiter les déchets plastiques à hauteur de 2,6 tonnes ».
Repousser la dette
Cette offensive commerciale intervient alors que, lourdement endetté, Altice a mandaté à l’été 2023 plusieurs banques d’affaires pour effectuer une revue de ses actifs en Europe afin de procéder à d’éventuelles cessions. Mercredi 21 décembre, le groupe annonçait dans un communiqué qu’Altice France avait levé 350 millions d’euros, ce qui lui permettra de résorber une partie de sa dette et selon les analystes financiers, repousser à 2027 une partie des 1,6 milliard d’euros dont le groupe doit s’acquitter en 2025.