Shopopop, l’application débarque en Côte-d’Or
Start-up. La jeune entreprise nantaise, Shopopop propose aux particuliers de devenir livreurs à domicile occasionnels.
« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ». C’est de ce proverbe africain que deux nantais ont créé une start-up qui inonde la France depuis presque un an, Shopopop et qui fête son arrivée à Dijon et Quétigny. Basée sur le collaboratif – à la manière de Blablacar, une autre start-up française – Shopopop transforme les usagers en livreurs.
2020, année de tous les exploits
Imaginée en 2015, créée en 2016 et portée par deux levées de fond en 2018, la start-up revendique aujourd’hui plusieurs milliers de livreurs occasionnels et vient de signer des partenariats avec plusieurs grandes enseignes françaises : Leclerc, Leroy-Merlin, Casino ou Super U. Pour Johan Ricaud, co-fondateur, la force de l’application réside dans ses engagements : une livraison en deux heures « plus vite qu’Amazon » et « L’ambition de déployer notre solution auprès de 500 drives d’ici à un an pour renforcer leur offre de livraison à domicile ». Autres avantages, la possibilité pour un client de demander un livreur pour une enseigne qui ne propose pas la livraison et couvrir le territoire dans son intégralité : villes, villages, commerces importants ou petits commerces ruraux peuvent désormais proposer un système de livraison.
Si la start-up n’est pas nouvelle, 2020 aura en revanche été l’année de tous les exploits : « En 2020, Shopopop prend un nouveau tournant. La pandémie pousse les Français à se faire livrer leurs courses à domicile pour respecter les mesures de distanciation sociale, la livraison connaît alors un essor spectaculaire ». Du côté des livreurs occasionnels, le système est simple : une application qui permet d’être rémunéré pour le service rendu, à la manière du covoiturage, automatique et qui, en plus, permet de rencontrer ses voisins. Car si l’enseigne ambitionne de concurrencer les grands du secteur de la livraison, elle se positionne aussi formellement sur le secteur du « vivre ensemble » en proposant – économiquement – une activité visant à développer les relations humaines.