SilMach innove avec un détecteur de choc unique
Innovation. Après avoir été récompensée du ‘Best of Innovation Awards’ dans la catégorie “Technologies embarquées", SilMach se distingue encore avec une nouvelle innovation, un détecteur de choc en silicium qui fonctionne sans énergie.
A Las Vegas en janvier dernier, SilMach s’est illustrée en obtenant l’un des graals du CES, salon de l’innovation technologique en électronique grand public, le prix du Best of Innovation Awards’ dans la catégorie “Technologies embarquées" pour son micro-moteur au cœur silicium. L’entreprise aux 30 salariés se spécialise dans la conception, le développement et la fabrication de microsystèmes MEMS, microelectromechanichal systems ; alliés à de la micromécanique horlogère.
« Nos technologies n’ont aucune référence, nous n’avons aucun modèle puisque cela ne se fait nulle part. Nous créons des opportunités techniques qui trouvent un usage dans la société d’aujourd’hui ou qui en auront un demain » résume Pierre-François Louvigné, dirigeant de SilMach. La PME de Besançon continue sur sa lancée en annonçant une nouvelle innovation, un microcapteur, détecteur de choc, en silicium qui fonctionne sans énergie.
Détecter l’indétectable
Poser sur un objet, le détecteur de SilMach capte les chocs éventuels, même s’ils sont invisibles à l’œil nu. A titre d’exemple, une pièce critique d’un avion peut être endommagée à la suite d’un choc sans que les équipes n’en aient connaissance. Il risque ainsi de perdre ses caractéristiques de sécurité. A base de silicium, la nouvelle technologie de SilMach définit un seuil au-delà duquel un choc doit être signalé. Installé sur une plaque mobile, le dispositif se verrouille pour rendre visible un point rouge lorsque le seuil est dépassé. « Notre microcapteur fonctionne sans énergie puisqu’il s’agit simplement d’une onde de choc captée en s’appuyant sur les caractéristiques d’élasticité du silicium. »
Sans avoir besoin d’énergie, il n’est pas dépendant et ne risque pas de manquer un choc qui interviendrait à un moment où il n’y aurait plus de batterie par exemple. Malgré la simplicité apparente du concept, la technologie de SilMach demande toutefois un haut niveau de précision dans la définition du seuil d’intensité auquel le silicium se bloque. « Il y a également un savoir-faire dans le dimensionnement de la puce. » Le nouveau produit de SilMach attire déjà différents secteurs d’activité comme la défense, le médical ou encore l’aéronautique. « Nous intéressons plus largement l’industrie qui, quand un produit est expédié, veut s’assurer que le transport ne subit pas de chocs majeurs. »