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Sport + évènementiel = Sport in d’or

Yonne. Le 27 septembre dernier, le nouveau complexe sportif Sport in d’or a ouvert ses portes entre la zone industrielle de Sens et Malay le Grand. Un concept inédit permet à la salle de se différencier.

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Photo de Lydia Chalibi
Le nom sport in d’or vient du fait que la mère de Lydia Chalibi n’arrivait pas à prononcer « indoor ». (Crédit : JDP.)

Sport in d’or est né de la passion de Lydia Chalabi pour le golf. Après une carrière intense dans l’industrie pétrolière, qui a culminé en un burn-out, la créatrice a cherché à se reconvertir en suivant sa passion pour ce sport. Toutefois, une étude de marché a révélé que le nombre de golfeurs dans l’Yonne était insuffisant pour un projet exclusivement dédié. Elle a alors élargi son concept pour inclure une variété de sports. Dans un premier temps, elle souhaitait combiner le golf à la pétanque, au mini-golf et au padel. Cependant, un problème logistique l’a poussée à renoncer à la dernière discipline. « Pour installer des terrains de padel, il faut une hauteur sous plafond de 11 mètres. Ici, nous n’avons que 5 mètres. Nous nous sommes donc orientés vers le squash », explique la créatrice. Mais la directrice n’abandonne pas le projet. « L’année prochaine, on va créer des terrains de padel », confie-t-elle.

Un lieu multifonctions

Sport in d’or ne se contente pas d’offrir des infrastructures sportives, il propose également une programmation riche en événements pour encourager la rencontre entre passionnés. Tous les mardis soir, le complexe organise des soirées « Jamais seul au sport », où les participants peuvent s’inscrire pour pratiquer divers sports en groupe. Pour 15 €, ces événements permettent aux sportifs solitaires de trouver des partenaires et de partager leur passion. « Nous avons créé “Jamais seul au sport” suite à un grand nombre de demandes de clients seuls et de personnes voulant changer de partenaires d’entraînement », confie Lydia Chalabi. D’autres événements sont également à prévoir, des associations peuvent venir donner des cours de krav maga ou de danse.

Afin d’accueillir au mieux ses événements et ses clients, la créatrice a décidé d’installer un snack-bar dans son complexe de 1 400 m². Un chef travaille pour délivrer un menu du jour chaque midi ainsi que des planches. Lors de certaines soirées, le complexe reste ouvert afin que les clients puissent profiter d’événements sportifs. « Je ne suis pas un bar qui ne va faire que diffuser des matchs sportifs », précise la directrice.