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Start-up industrielles : un premier rendez-vous national à Dijon

Start-up. Le 11 septembre, le Palais des expositions et des Congrès de Dijon accueillait les premières Assises nationales des start-up industrielles, un évènement organisé par la French Tech BFC. Au programme : tables rondes, conférences keynote, ateliers et rendez-vous d’affaires.

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  • Photo de Pierre Tholozan, Stéphane Bossavit et Louis Fleuret
    Pierre Tholozan (directeur industriel Mycophyto), Stéphane Bossavit (directeur général de Dijon Bourgogne Invest) et Louis Fleuret (directeur-adjoint de la DGE), ont inauguré la matinée sur le thème crucial de l’accès au foncier, une problématique particulièrement aiguë entre implantations de sites industriels et besoins de petites surfaces. (Crédit : JDP)
  • Photo de Lucie Finet, Olivier Rouget et Antoine Latran
    Lucie Finet (directrice adjointe de La French Tech), Olivier Rouget (directeur des projets innovants du groupe Orange) et Antoine Latran (coordinateur Europe pour France Digitale) ont échangé sur la façon dont les start-up innovantes peuvent travailler avec les grands groupes. (Crédit : JDP)

Les start-up industrielles françaises se sont retrouvées le 11 septembre à Dijon, capitale 2024 de la French Tech, pour leurs premières assises nationales sous l’égide de l’association French Tech BFC - déclinaison régionale de la Mission French Tech créée en 2013 pour soutenir la structuration et la croissance de l’écosystème des start-up tricolores, en France et à l’international.

Réindustrialisation et transition

C’était l’occasion pour les représentants de ces jeunes pousses d’échanger sur leurs problématiques. Ils ont aussi pu initier des collaborations dans un monde à la fois ultra concurrentiel et globalisé - le récent rapport Draghi sur la compétitivité de l’Europe a montré la nécessité pour l’Union d’être plus offensive, particulièrement dans le domaine de l’innovation vis-à-vis des États-Unis et de la Chine - et où la multiplicité des acteurs et le temps long (notamment quant à l’accès au foncier ou aux délais incompressibles, qu’ils soient réglementaires ou liés aux nécessités des chantiers), sont très éloignés de l’esprit start-up, qui prône l’agilité et la rapidité d’exécution.

Lucie Finet, directrice-adjointe de la Mission French Tech, a souligné l’importance de l’écosystème start up pour résoudre la difficile équation d’un réarmement économique industriel tenant compte des injonctions environnementales - « des enjeux d’emploi et de décarbonation », a-t-elle résumé, un propos appuyé par le président de la French Tech BFC Jean-Paul Medioni (fondateur et dirigeant des solutions digitales de mobilité Matawan) en ouverture des travaux « Notre pays a besoin de nos projets, il y a des niches et des friches industrielles à exploiter ».

Au programme de cette première nationale, tables rondes, ateliers et keynotes ont parcouru des thèmes aussi variés que l’accès au foncier industriel, la relation avec les grands groupes, les financements des start up, la parité, le passage à l’échelle... La finale régionale du FundTruck (concours de pitch) qui a vu s’affronter plusieurs startup régionales a été remportée par Tranquillite. fr (voir aussi page 24), une start-up qui accompagne les familles dans leurs démarches administratives après un décès.