Succès de la vente aux enchères immobilières du CCAS
Immobilier. Entre le 29 et le 31 octobre derniers, le CCAS d’Auxerre a organisé la vente aux enchères de cinq maisons situées dans les quartiers Saint-Julien et Brazza pour conforter ses finances.
Le Centre communal d’action sociale (CCAS) a décidé de se séparer de certaines propriétés pour conforter ses finances. Construites au début du XXe siècle, elles ont été léguées au bureau de bienfaisance, devenu CCAS en 1986. Inhabitées depuis plus d’une décennie, ces maisons nécessitent d’importants travaux de rénovation. « Nous voulions les vendre car nous n’avions pas les finances pour effectuer tous les travaux nécessaires et les céder dans un bon état », explique Maryline Saint-Antonin, présidente de la structure et adjointe à la mairie d’Auxerre en charge de la santé, des affaires sanitaires et sociales, de la solidarité et des séniors.
Malgré de lourds travaux à prévoir comme la dépollution (amiante) et la mise aux normes énergétiques, les propriétés ont séduit beaucoup d’acquéreurs. Situées dans des quartiers en plein expansion, les investisseurs ont vu une véritable opportunité. Les secteurs Saint-Julien - au sud de la ville - et Brazza - proche de la gare - sont très prisés car ils font l’objet de nombreux projets.
Des résultats bien au delà des attentes…
Le CCAS a choisi la vente aux enchères pour maximiser les recettes, en faisant appel au site Agorastore. Les prix de départ étaient fixés entre 19.750 € et 37.000 €, avec l’objectif de récolter 132.000 €. Finalement, la vente a rapporté 237.000 €, soit une plus-value de 105 000 €. Les quatre maisons du quartier Saint-Julien ont été très prisées, chacune d’entre elles ayant reçu une vingtaine d’offres. La plus petite maison, dont le prix de départ était de 19.750 €, a été adjugée à 48.000 € après 25 enchères. En revanche, la demeure la plus chère, située dans le quartier Brazza, n’a reçu que sept offres, son prix passant de 37.000 € à 47.000 €.
L’organisme social n’a pas encore décidé de l’affectation de ces fonds. « Je ne sais pas encore ce que nous allons en faire. Nous avons plusieurs projets de rénovation qui pourraient bénéficier de cet argent, notamment l’accueil de notre bâtiment qui commence à vieillir. Mais étant donné que nous ne pensions pas recevoir autant, nous n’avons pas encore réfléchi précisément », précise Maryline Saint-Antonin.