Trois questions à... Michel Réguillon, président de Pétavit et du groupe Réguillon

Le Journal du Palais. Qu’est-ce qui explique selon vous le succès de Pétavit dans l’Auxerrois ?

Michel Réguillon. Nous devons cette progression à deux facteurs. Le fait qu’il n’existait pas forcément d’acteur qui faisait exactement le travail que nous faisons : c’est-à-dire la pose de canalisation d’eau potable et d’assainissement. Les entreprises de travaux publics qui intervenaient étaient plutôt multimétiers, donc moins « pertinente » sur ce sujet en particulier. D’autre part les techniciens de la communauté d’agglomération ont, semble-t-il, décelé notre forte capacité à réaliser des chantiers complexes. Notre vraie expertise.
Qu’apporte cette nouvelle antenne bourguignonne, après l’ouverture de celle de Seurre, à l’agence régionale de Mâcon ?

Ouvrir une nouvelle antenne au plus près des chantiers apporte du confort à nos compagnons qui, jusqu’ici, partaient en déplacement la semaine, ce qui n’est pas l’idéal pour construire une vie de famille et un parcours professionnel. Cela nous permet aussi d’officialiser notre présence sur un territoire tel que celui de l’Auxerrois et d’être au plus près de ses décideurs.

Pétavit occupe une place à part au sein du groupe Réguillon. Est-ce que vous allez dupliquer son modèle de développement aux autres sociétés ?

Le groupe cumule plus 80 M€ de chiffre d’affaires dont la moitié est réalisée par Pétavit. C’est une entité avec six agences qui couvre une zone géographique importante. Les autres sociétés (lire par ailleurs) sont beaucoup plus petites avec un enracinement plus local, une activité commerciale de proximité. Elles sont tout aussi importantes mais elles ont un fonctionnement différent avec une identité rhônalpine affirmée.