Un laboratoire de créativité et de gourmandise

L’idée de ce concept est née d’un constat simple. « Nous nous sommes dit, plutôt que nous ayons un petit labo pourri chacun de notre côté, trouvons un endroit dans lequel nous pouvons faire un labo de production commun », explique Walter de Mehlknepfle, fondateur du bar à pizza de Walter qui partage l’espace avec AudreyCartier, fondatrice de Ma cuisine empathe. Ce laboratoire de production commun a permis aux deux traiteurs non seulement partager leurs équipements, mais aussi de bénéficier d’une dynamique collective.

En plus de leur activité de production, ils ont eu l’idée d’ouvrir un comptoir de vente à emporter quelques midis - les jours d’ouvertures changent chaque semaine en fonction de leurs activités traiteurs -, répondant ainsi à un besoin évident dans la zone industrielle de Vauguillette. L’Atelier Numéro 1 propose une large gamme de produits, allant des pizzas aux pâtisseries, en passant par des croque-monsieur. « Les gens viennent parce que c’est frais, c’est bon, c’est fait maison, et c’est pas cher », ajoute le colocataire de l’atelier. « On a observé trois phases : d’abord la curiosité, puis le bouche-à-oreille, et maintenant, on a une fréquentation régulière. »

Les deux entrepreneurs sont profondément attachés à la qualité de leurs produits. Ils privilégient les circuits courts et les produits locaux, tout en maintenant des prix raisonnables. Par exemple, la farine utilisée pour les pizzas et les pâtisseries provient d’un producteur local, garantissant ainsi une traçabilité et une qualité optimales. « On cuisine d’abord pour nous, pour ce qui nous plaît à nous et ce qui nous plaît, ce sont les plats de qualité », explique Walter de Mehlknepfle. Une qualité importante à leurs yeux car l’Atelier Numéro 1 sert également de vitrine pour les prestations traiteurs des deux entreprises.

Les clients qui viennent déguster les pizzas ou les pâtisseries peuvent ainsi découvrir leurs compétences et envisager de les solliciter pour des événements privés ou professionnels. Cette double activité permet à Walter de Mehlknepfle et Audrey Cartier, de diversifier leurs sources de revenus et de renforcer leur visibilité. « C’est un peu un double bonus finalement, explique Walter de Mehlknepfle. Ça permet à des gens qui seraient intéressés pour une prestation traiteur de venir ici faire une dégustation de ce qu’on propose et de se dire, ah bah ouais, ok, ça me plaît, j’adhère. »