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Un tiers-lieu en réflexion à Pontarlier

Projet. Sur le modèle de son voisin suisse, l’association Klab œuvre à faire naître un tiers-lieu à Pontarlier. Dans un environnement rural, la future structure s’imagine comme un lieu de rencontres, d’échanges, de pratiques artistiques, économiques mais aussi numériques.

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Un tiers-lieu en réflexion à Pontarlier
À cheval entre la France et la Suisse, le Klab souhaite ouvrir un tiers-lieu à Pontarlier. (Crédit : Le Klab)

Kultural Laboratory, le concept de Klab existait déjà en Suisse, à deux pas de Pontarlier. Artiste graffeur français, Benjamin Locatelli a passé la frontière depuis dix ans et en a ramené l’idée dans le Doubs. « Ce format réunit des entreprises, des artistes, des industriels, … » Une cinquantaine de structures franco-suisses se retrouvent presque chaque mois dans l’un des deux pays. « C’est un cercle pour échanger sur nos problématiques, chercher des solutions et faire des affaires dans un second temps. » De cette association est née la volonté de créer un espace pour faciliter les rencontres. L’association Klab a répondu à un appel à manifestation d’intérêt lancé par l’État. « L’objectif est d’amener des outils et des lieux d’échange en zone rurale. Nous avons donc reçu une subvention de 150.000 euros sur trois ans pour créer un tiers-lieu à Pontarlier. »

Un lieu pour le plus grand nombre

Un tiers-lieu en réflexion à Pontarlier
Les plans du futur tiers-lieu qui pourrait voir le jour à côté de la gare montrent la volonté d’ouvrir un espace mêlant un large panel d’activité. (Crédit : Le Klab)

Les 400 mètres carrés initialement nécessaires pour faire naître le projet ont évolué au gré des nouveaux partenaires désireux de s’y associer. « Nous avons identifié un lieu de 1.000 mètres carrés, proche du centre-ville, qui répondrait à nos besoins et qui soit accessible aux jeunes ou aux seniors moins mobiles. » Le futur tiers-lieu comprendrait un espace de vie dédié à la rencontre, une salle d’activité, des boutiques éphémères, un espace de coworking, des bureaux à louer au mois ou à l’année, une salle de conférence et de création, un espace zen pour les professionnels du secteur, un fablab numérique avec une imprimante 3D mais aussi un atelier de bricolage et même un jardin pédagogique en extérieur. « Quand dans une grande ville, on peut avoir une spécificité, en milieu rural, il faut regrouper un maximum d’activités pour que tout le monde s’y retrouve. » Benjamin Locatelli et ses nombreux partenaires, dont la CCI du Doubs, espèrent débuter les travaux au printemps 2023 pour ouvrir le site en septembre 2023, à deux pas de la gare, si tous les feux passent au vert. Pour l’heure, le Klab reste ouvert à tous les soutiens et partenaires.