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Une convention pour optimiser la formation dans le nucléaire

Formation. Objectif : booster les filières professionnelles et technologiques, notamment dans le secteur de l’énergie. Une ambition partagée par la région académique BFC, l’Université des Métiers du Nucléaire (UMN) et le groupe EDF.

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Photo d'Hélène Badia, Caroline Chavanas, Nathalie Albert-Moretti, Pierre N'Gahane et Robert Poggi
De gauche à droite (assises) Hélène Badia, Caroline Chavanas, Nathalie Albert-Moretti. Debout (de gauche à droite) : Pierre N’Gahane et Robert Poggi. (Crédit : JDP)

Le 24 septembre 2024, une convention de partenariat couvrant la période 2024-2027 a été signée au lycée Prieur de la Côte-d’Or à Auxonne, entre la région académique Bourgogne-Franche-Comté (représentée par Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté et Pierre N’Gahane, recteur de l’académie de Dijon), l’Université des métiers du nucléaire par le biais de sa présidente, Hélène Badia et le groupe EDF représenté par Robert Poggi, directeur de l’action régionale de l’énergéticien. Caroline Chavanas, directrice exécutive du groupe EDF en charge de la direction des ressources humaines était également présente.

Cette convention, conçue pour répondre aux enjeux de formation en lien avec les besoins de recrutement des entreprises s’articule autour de cinq axes principaux : « Contribuer à la formation des formateurs pour améliorer leur connaissance des métiers et des parcours professionnels dans le secteur nucléaire et les filières énergie, valoriser la voie professionnelle, renforcer l’attractivité des formations et des métiers techniques auprès des collégiens, lycéens et prescripteurs (enseignants, parents), refléter la diversité de la société dans les profils des jeunes intégrant ces voies de formation, suivre l’efficacité des actions et leur impact sur l’attractivité des filières cibles et l’insertion professionnelle des jeunes ».

Renforcer l’attractivité, favoriser la mixité

« Je comprends la réticence de certains sur nos métiers qui sont mal connus. Mais les métiers de l’industrie sont de beaux métiers et des métiers qui recrutent. Le groupe EDF, c’est 10.000 personnes recrutées par an, plus 10.000 alternants et stagiaires », a rappelé Caroline Chavanas. « 100.000 personnes sur les métiers dédiés du nucléaire ! », a renchéri Hélène Badia qui a souligné la difficulté du secteur confronté à la triple injonction d’attirer, former et recruter, remerciant en cela Sébastien Marmot, le délégué régional académique formation professionnelle initiale et continue, de son soutien à la coloration « nucléaire » des formations du Bac pro au CAP et BTS, soit une quinzaine de diplômes qui mènent aux métiers en tension du secteur. Rappelons que le groupe EDF en BFC propose environ 650 offres d’emplois par an dont 80% dans les métiers du nucléaire.

« Cette convention vient conforter et approfondir un partenariat déjà établi », s’est pour sa part félicité Nathalie Albert-Moretti, avec lequel la région éducative partage l’ambition de répondre aux problématiques d’emploi, inscrire les jeunes dans le dispositif Parcours avenir (parcours individuel d’orientation et de découverte du monde économique et professionnel mis en place par le ministère de l’Éducation nationale). La convention, espère enfin Nathalie Albert-Moretti, devra aider la communauté éducative à acculturer les jeunes filles aux métiers industriels et « lutter contre les stéréotypes en favorisant toutes les formes de mixité ».