La pollution de l’air tue 1200 mineurs chaque année en Europe
Santé. Un rapport de l’Agence européenne de l’environnement sonne l’alerte.
Pour les populations des 27 États membres de l’Union européenne, la pollution de l’air est le principal risque environnemental. Cette pollution est un risque pour leur santé et réduit l’espérance de vie des plus jeunes.
Selon l’Agence européenne de l’environnement, la pollution de l’air provoque le décès de plus de 1 200 enfants et adolescents chaque année en Europe. Le niveau des polluants de l’air reste bien au-dessus des recommandations de l’OMS, notamment en Italie, même si la tendance est à l’amélioration, les conséquences demeurent très importantes.
D’autres pays ne rentrent pas dans cette étude, ce qui laisse entrevoir un bilan continental encore plus lourd. Les enfants et adolescents représentent une faible part vis-à-vis de l’ensemble de la population impactée par la pollution de l’air. En revanche, les morts prématurées sont une perte d’avenir potentielle et révèlent l’augmentation de maladies chroniques.
L’étude de la qualité de l’air dans les endroits les plus fréquentés par les plus jeunes est vivement recommandée par l’agence. Cette dernière rappelle que la pollution atmosphérique a un impact négatif dès avant la naissance, et que cet impact se poursuit après, en augmentant les risques de problèmes de santé chez les enfants et adolescents, dont l’asthme mais aussi des insuffisances ou infections respiratoires.
Selon l’une des dernières études dévoilées par l’Agence, en 2021, tous âges confondus, 97% de la population urbaine ont été exposés à un air non conforme aux recommandations de l’OMS. La pollution de l’air serait aussi à l’origine de sept millions de morts prématurées par an dans le monde d’après l’OMS, une situation qui est aggravée par l’existence des particules fines qui pénètrent profondément les poumons.
La situation de l’Union européenne reste sur la bonne voie et est globalement meilleure que celle des autres pays. D’ailleurs, elle devrait réaliser son objectif de réduire de plus de 50 % les décès prématurés en 2030 par rapport à 2005.