Attaques en Iran : un pari risqué ?
Samedi 21 juin, les États-Unis ont frappé trois sites du programme nucléaire iranien, à Natanz, Ispahan et Fordo faisant le pari de la force sur celui de la diplomatie, alors même que les renseignements américains n’avaient pas conclu que l’Iran construisait une bombe nucléaire.
Cependant, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a remarqué que le stock iranien d’uranium fortement enrichi (taux de 60 %) a crû à une vitesse assez alarmante ces derniers mois, passant de 182 kg fin 2024 à plus de 408 kg en mai 2025.
« Nous ne saurons si ce pari est réussi que si, d’ici trois à cinq ans, le régime iranien n’a pas acquis les armes nucléaires qu’il a maintenant de bonnes raisons de vouloir obtenir », a affirmé auprès de l’AFP Kenneth Pollack, vice-président du Middle East Institute et ancien analyste de la CIA.
