D’après les chiffres de la Banque de France, 53 % de la dette française - qui s’établissait à 112 % du produit intérieur brut en juin, d’après l’Insee - était détenue par des investisseurs étrangers à la fin de l’année 2023 (dans le détail : 23 % en zone euro et près de 30 % hors zone euro). Il s’agit par ailleurs de la valeur la plus élevée mesurée au sein des économies du G7. En comparaison, la part de la dette publique détenue à l’étranger s’élevait à 47 % en Allemagne à la même date, 31 % au Japon et au Royaume-Uni, 28 et 29 % respectivement en Italie et au Canada, ainsi qu’à 23 % aux États-Unis.