Besançon, territoire des lumières
Sport. Dans un palais des sports bien rempli, Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole et maire de la ville a présenté ses vœux pour 2024.
Dans une théâtralisation olympienne Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole et maire de la ville a présenté ses vœux pour l’année 2024. Ceux-ci ont été précédés de la projection d’un film publicitaire à la gloire de la capitale horlogère commandé par les services communication de la ville et déclinant à l’envie les nombreuses récompenses de la cité « où il faut bon vivre ».
Un inventaire qui fait dire à l’édile, dans ses propos introductifs que « la qualité de Besançon ne se mesure pas seulement aux distinctions mais nous pouvons être fiers de ce que nous réalisons ensemble, de cette belle dynamique, de cette œuvre collective… Arrêtons avec ce complexe qui nous empêcherait de dire que nous sommes grands et forts. Je suis fière de notre démocratie positive, fière de notre capacité d’accueil. Notre vocation est de grandir, sans dévorer, dans le respect des hommes et de notre environnement ».
Sur le volet écologie justement, Anne Vignot a rappelé que « la biodiversité est notre assurance » et a alerté sur la nécessité de construire un territoire de solutions : « bâtisseur du vivant, nous protégeons la biodiversité en aménageant les trames vertes, en plantant des arbres…. Nous éteignons les lumières de la ville pour retrouver celle des étoiles… ».
Elle s’est enorgueillie d’un développement des projets urbains « avec une vitalité que la ville n’avait pas connue depuis 30 ans », annonçant 900 logements par an, dont 270 logements réhabilités, « pour en finir avec les passoires thermiques ». Il fut également question de l’extension du réseau de chaleur pour un montant de travaux de 18 millions d’euros, de la construction de 600 kilomètres de pistes cyclable, de la piétonnisation du quartier de Battant, de la réception prochaine du nouveau bâtiment de l’Institut de formation de professions capable d’accueillir 1.000 étudiants et une cinquantaine de formateurs et la future usine de bioproduction de médicaments de demain dans le cadre de France 2030.
La maire a évoqué le passage de la flamme olympique le 25 juin prochain et le choix de Besançon comme terre de sports avant de « rêver » que le territoire bisontin soit « celui des Lumières, de la lutte contre l’obscurantisme, contre le rejet de l’autre, contre l’exploitation des peuples, du vivant et des ressources… Il existe une dynamique vertueuse à la lisière, au contact, là où naissent les coopérations et les solidarités, loin de la peur et des chimères du renfermement sur soi ».