Hommes et chiffres

Culture et brasserie sous un même toit

Restauration. Depuis octobre 2021, la Vapeur s’est dotée d’une brasserie à l’heure du déjeuner. Les Cornichons accueillent les salariés des environs grâce à une équipe qui mêle salariés du milieu ordinaire et en phase d’inclusion. Une volonté portée par les chefs de la Cuisine flottante en charge de la gestion du service de restauration.

Lecture 2 min
Culture et brasserie sous un même toit
Aurore Schaferlee et Simon Galley ont pris la charge de la brasserie Les Cornichons qui accueille chaque midi, une clientèle nouvelle pour la Vapeur. (Crédit : Nadège Hubert)

Entre 40 et 50 couverts sont servis chaque midi à la Vapeur. Surprenant pour une salle de concert habituée à n’ouvrir au public qu’à la nuit tombée. « Les responsables voulaient faire de la restauration de soirée mais nous avons préféré leur proposer une restauration à l’heure du déjeuner », explique Simon Galley, codirigeant d’ASG. La Vapeur y a vu l’occasion de s’ouvrir encore un peu plus sur son quartier et sur la ville, en accueillant un public parfois peu coutumier du lieu. Les salariés de Safran, à deux pas, mais aussi d’autres entreprises des environs profitent du parking adossé et d’une cuisine faite de produits frais et locaux, d’une cuisine maison et d’un brin de folie dans les assiettes ; Aurore Schaferlee et Simon Galley allant puiser des idées de recettes aussi bien à l’étranger que dans les nombreux restaurants où ils aiment s’arrêter.

Recruter autrement

À côté de leurs activités de catering pour le monde culturel, de traiteur pour celui de l’entreprise, du service de restauration proposé en soirée à la Péniche Cancale, les deux associés ont dû renforcer leur équipe de cinq salariés. « Nous avons estimé que nous avions besoin de deux personnes à 25 heures pour le service. Cela représentait un budget de 35.000 euros par an. Nous sommes allés voir l’Acodège avec cette enveloppe. » Un modèle unique de partenariat est né de cette proposition. ASG finance ainsi le poste d’un éducateur spécialisé qui, chaque midi, accompagné de plusieurs jeunes en inclusion, vient les encadrer pour découvrir le métier du service en salle. « Nous finançons également une personne en situation de handicap mise à disposition par un ESAT. » Les deux trentenaires ont ainsi pu faire concorder leur activité économique et les valeurs qu’ils portent.