François Rebsamen quitte la mairie de Dijon
Territoire. La décision du maire de Dijon et son remplacement par Nathalie Koenders doit être validée par un vote en conseil municipal le 25 novembre.
Dans un communiqué transmis lundi 18 novembre, le maire de Dijon François Rebsamen a annoncé son intention de quitter son poste de maire de Dijon à compter de ce lundi 25 novembre.
« J’ai décidé de transmettre mon poste de maire, pour me consacrer désormais tout entier à la métropole, dont je resterai le président. En politique. Il y a un temps pour rassembler, un temps pour agir et un temps pour transmettre. Aujourd’hui, quand je regarde l’action accomplie, je considère que le temps est venu pour moi de transmettre. C’est un choix longuement réfléchi, responsable et assumé, pour faire respirer la démocratie, et permettre à de nouveaux talents de s’exprimer. C’est à Nathalie Koenders, ma première adjointe depuis 2015, que je souhaite confier la responsabilité d’assumer désormais la fonction de maire.
Si le conseil municipal en décide ainsi, elle deviendra la première femme maire de Dijon et poursuivra la métamorphose de notre ville, en assurant la continuité de l’action en cours tout en apportant sa propre vision et sa sensibilité. Je tiens à exprimer une immense gratitude envers les Dijonnais et Dijonnaises, et tous ceux et celles qui, au fil des ans et des élections successives, m’ont fait confiance et, je l’espère, continueront à me faire confiance à l’occasion de cette importante décision. J’aime ma ville, j’aime notre métropole à la fois urbaine et rurale. Je poursuivrai désormais le travail autrement, avec enthousiasme et détermination, convaincu de l’enjeu crucial de la transition écologique et porté par les mêmes valeurs de rassemblement, de solidarité et de justice sociale qui ont toujours guidé mon action », a précisé François Rebsamen dans ce communiqué.
L’opposition dijonnaise n’a pas tardé à réagir. Laurent Bourguignat (LR-Nouvelle énergie), a réagi via un communiqué aux médias : cette « décision n’est pas une surprise. La première adjointe bénéficiait de prérogatives et d’une valorisation exorbitantes. Le malaise vient plutôt de l’impression d’un coup fomenté de longue date, pour préparer les élections et, en quelque sorte, forcer la main des Dijonnais. Or, en démocratie, c’est le peuple qui choisit ses représentants ». Emmanuel Bichot a choisi LinkedIn : « La démission de François Rebsamen n’est pas seulement présentée avec la désinvolture stupéfiante de celui qui prétend choisir lui-même son successeur sous tutelle. C’est la marque d’un échec. C’est la tentative de rafistolage d’une municipalité en fin de règne ».