Pagny, la voie du fleuve
Transports. Fabienne Buccio, préfète de la région Aura et coordinatrice de l’axe Rhône-Saône était au technoport de Pagny, un des sites concernés par le contrat de plan interrégional État-Régions (CPIER) Rhône-Saône 2021-2027. 475 millions d’euros sont mobilisés.
Le 13 septembre dernier, les signataires du contrat de plan interrégional État-Régions Rhône-Saône - État, établissements publics (Voies navigables de France, Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse), régions Aura, BFC, Occitanie et Paca, EDF et l’entreprise de construction CNR - finalisaient les engagements financiers de ce CPIER qui mobilisera 475 millions d’euros pour la période 2021-2027.
Le troisième volet du plan est très axé sur les enjeux de la transition écologique et climatiques des activités, parmi lesquels le développement d’un « transport fluvial performant et écologique ».
C’est à ce titre que Fabienne Buccio, préfète coordinatrice de l’axe Rhône-Saône, également préfète de la région Aura et préfète du Rhône, était avec son homologue Franck Robine, préfet de la Côte-d’Or et de la région BFC sur le site du technoport de Pagny, le plus en amont de l’axe Rhône-Saône, desserte trimodale (route-ferroviaire-fluvial) de trois corridors européen.Le port fera en effet l’objet d’investissements dans le cadre de ce CPIER.
Modernisation du Technoport
En 2024, le Syndicat mixte du technoport de Pagny (SMTP) a prévu l’aménagement de deux aires de manutention dans la zone du port public pour les conteneurs et les produits vrac (grumes, bois, produits métallurgiques), pour un montant de plus d’un million d’euros, avec une participation de l’État et de la région BFC.
Parmi les actions financées en 2021-2023 à Pagny, rappelons l’installation d’une grue « multifonctions » (2,4 millions d’euros HT) par le SMTP. Les investissements publics du délégataire (CCI 21-71) pour des travaux d’aménagement de 1,3 million d’euros HT comprenaient notamment l’extension de 8.000 mètres carrés du terminal existant en résistance super lourd pour la manutention et le stockage de containers pour, à terme, constituer un terminal multimodal de 20.000 mètres carrés dont 5.000 mètres carrés sous plan de sûreté ; ainsi que l’acquisition d’un porte-containers (600.000 euros).
Le technoport prévoit dans les années à venir de nouvelles implantations dont une d’un groupe agro-alimentaire « de niveau mondial », selon Michel Neugnot, premier vice-président de la région BFC qui pourrait s’installer sur deux parcelles de 22 puis 29 hectares en deux phases ; Pedretti (transports) a obtenu son permis de construire pour un entrepôt sur une parcelle de six hectares ; un autre projet de logistique industrielle sur 27 hectares est à l’étude alors que le centre d’exploitation des routes départementales va également s’implanter sur 0,5 hectares. Il reste environ 50 hectares disponibles.