Fabienne Baranger, dirigeante du site TE Connectivity à Gevrey-Chambertin
Dossier spécial égalité.
Après une adolescence passée à Dijon, Fabienne Baranger a rejoint l’Institut Catholique d’Arts et Métiers de Nantes où elle obtient un diplôme d’ingénieur généraliste. Elle y rencontre aussi celui qui deviendra son mari et le père de ses trois enfants. Son premier emploi, elle le décroche dans une filiale de Renault du côté de Metz.
« Mon diplôme d’ingénieur aurait pu me conduire dans différents secteurs mais il était orienté vers la mécanique et j’ai réalisé tous mes stages d’étude dans l’industrie » explique-t-elle avant de compléter : « J’aime la concrétisation d’un process avec un produit final et la possibilité de suivre son évolution au fur et à mesure. » Elle décide, après huit ans, de se rapprocher de sa famille et revient en Côte-d’Or où elle intègrera les effectifs de Béricap comme responsable amélioration continue pour l’entreprise spécialisée dans les bouchons plastiques.
« Même si tout semble compliqué ou perdu d’avance, des moments plus joyeux suivront alors il faut essayer d’en tirer du positif pour continuer à aller de l’avant. »
Au bout de cinq ans, elle change d’employeur pour devenir responsable de production chez TE Connectivity à Gevrey-Chambertin. Chez cet expert de la conception, du développement et de la fabrication des connecteurs électriques pour relier les réseaux basse, moyenne et haute tension, elle se voit proposer, en 2020, le poste de responsable du site qui compte 230 salariés. « C’était un beau challenge de coordonner les services et de réussir à tous s’aligner pour atteindre les objectifs. J’apprécie d’avoir une vision globale de l’entreprise et de travailler sur les relations sociales avec les organisations syndicales. » Tout au long de sa carrière, elle a cherché à être au contact de la production ou des services concernés. « Chaque jour est différent. Il y a quelque chose de vivant et de dynamique qui me plait. » Veuve depuis quelques années, elle garde son optimisme et réussit à se consacrer à ses enfants et à son emploi. Dans un planning déjà bien rempli, elle arrive toutefois à s’octroyer un temps hebdomadaire pour pratiquer le football où elle joue comme milieu ou attaquante.