Pascal Jan, un nouveau préfet de l’Yonne attaché à l’attractivité du territoire
Politique. L’ancien recteur de l’académie de Martinique a pris ses fonctions, lundi, dans la préfecture de l’Yonne. À 54 ans, celui qui a accompli l’essentiel de sa carrière dans l’Enseignement supérieur entend s’inscrire dans la continuité de ses prédécesseurs et porter une attention particulière au dialogue avec les partenaires socio-économiques.
À Auxerre, ce docteur agrégé de droit public, originaire de Tours (Indre-et-Loire), intègre pour la première fois le corps préfectoral, mais semble avoir déjà bien pris la mesure de sa fonction et le pouls du département. Quarante-huit heures seulement après avoir pris la succession d’Henri Prévost, nommé dans la Marne, Pascal Jan s’est livré au traditionnel exercice de présentation à la presse. Une rencontre empreinte de solennité et de proximité.
Sans surprise, le représentant de l’État a indiqué qu’il poursuivrait le travail de ses prédécesseurs en matière de tranquillité publique et de sécurité routière. Le premier rendez-vous de son agenda a d’ailleurs été consacré à une visite aux forces de sécurité intérieure. « Je conçois ma fonction comme une action de terrain », a-t-il notamment souligné. « Il est indispensable d’être à l’écoute de la population, des acteurs économiques, sociaux et culturels pour bien cerner les enjeux du territoire. »
Accueil des réfugiés et calamité agricole
S’il précise qu’il n’a pas encore eu le temps de prendre connaissance de tous les dossiers, le nouveau préfet de l’Yonne a affiché une volonté d’accompagner le développement économique du département et de renforcer son attractivité, en insistant sur ses points forts : la proximité géographique de la région parisienne et la ruralité, « un atout pour le cadre de vie ». « Le dynamisme d’un territoire se mesure à la fois à sa capacité de maintenir sa population et d’attirer de nouveaux habitants. »
Parmi les sujets du moment, Pascal Jan a indiqué que 294 réfugiés ukrainiens étaient actuellement présents dans l’Yonne - « Nous avons mis en place des dispositifs pour en accueillir davantage » - et qu’il rencontrerait prochainement les représentants des professions agricoles, viticoles et arboricoles, victimes de gelées tardives. « Nous nous devons d’être vigilants. L’agriculture est extrêmement impactée par les aléas climatiques et les enjeux internationaux. »