Tourisme
Tourisme. Est-ce que le tourisme en Bourgogne Franche-Comté va bien ? Oui, répond BFC Tourisme, qui a structuré l’offre autour de trois destinations bien identifiables et différenciées : Destinations Bourgogne, Montagnes du Jura et Vosges du Sud.

Est-ce que le tourisme en Bourgogne Franche-Comté va bien ? Oui, répond BFC Tourisme, qui a structuré l’offre autour de trois destinations bien identifiables et différenciées : Destinations Bourgogne, Montagnes du Jura et Vosges du Sud. « La fréquentation en 2024 a poursuivi la bonne dynamique de 2023, détaille l’association chargée de l’attractivité touristique en BFC. La fréquentation globale, toutes nationalités et tous motifs confondus, augmente encore de 1,6% par rapport à 2023, passant à 77,3 millions de nuitées, contre 76 millions en 2023 ».
Mieux : 72 % des 1.468 professionnels interrogés se déclarent confiants ou très confiants pour la saison printemps-été, selon l’enquête de conjoncture menée par BFC Tourisme même si la météo caniculaire peut parfois faire changer de destination (la Bretagne en sait quelque chose depuis plusieurs années). « Ces professionnels constatent une confirmation de la tendance des réservations de dernière minute, une demande de services toujours plus pointue et une vigilance accrue sur le budget, avec une attention particulière portée aux dépenses tout au long du séjour », explique encore BFC Tourisme. La Basilique Sainte-Madeleine de Vézelay (943.481 visiteurs en 2024 vs 972.090 en 2023) ; l’Hôtel-Dieu des Hospices de Beaune (459.605 visiteurs vs 460.143 en 2023) et la Citadelle de Vauban à Besançon (291.970 visiteurs en 2024 vs 281.036 en 2023) attestent de l’attractivité de ces valeurs sûres de la région, avec un fort ancrage historique et patrimonial.
Près d’un million de visiteurs pour Vézelay !
Du côté de l’hôtellerie, ce sont 6,81 millions de nuitées qui sont comptabilisées en 2024, avec une présence forte des pays européens voisins, Belgique en tête, suivi de l’Allemagne et des Pays-Bas, dont on peut penser que beaucoup d’entre eux font une halte sur le chemin des vacances vers le Sud de la France. Si l’on se focalise sur la fréquentation hôtelière à Dijon métropole, l’année 2024 enregistre une belle progression :1.374.937 nuitées (+4,8 % par rapport à 2023), 1.001.081 arrivées (+6,5 % par rapport à 2023) dont 64,8% de nuitées françaises (891.357 nuitées).
« Ces résultats confirment l’attractivité croissante de la destination, portée par une offre structurée, une accessibilité renforcée et un positionnement qualitatif, à la fois sur les clientèles de proximité et internationales, peut-on lire dans le dernier rapport d’activité de Dijon Bourgogne Tourisme & Congrès (ex-Office du tourisme). Le secteur de l’hôtellerie ne constate en revanche que peu de nuitées déclenchées par les événements sportifs de l’année (Tour de France, passage de la Flamme Olympique et Championnats du Monde de Pétanque). » L’offre touristique, qu’elle soit d’affaires ou de loisirs, si elle est dynamique, a des marges de progrès énormes compte tenu des atouts de la destination. Des touristes semblent en effet découvrir chaque année les richesses méconnues (la Bourgogne Franche-Comté compte, selon les chiffres de la Direction régionale des affaires culturelles, pas moins de 5.200 lieux et équipements culturels, dont plus de 3.600 monuments historiques qui préservent des édifices témoignant du passé de la région, et 60 bâtiments labellisés « Architecture contemporaine remarquable », bâtis depuis moins de 100 ans !) En s’appuyant sur ses savoir-faire traditionnels dont la notoriété est bien établie - d’où la pertinence de la marque « Dijon Bourgogne » développée sur la métropole dijonnaise - et ce riche passé, ainsi que sur sa diversité de paysages et ses parcs, dont le dernier Parc national né en France, le Parc national de Forêts, notre région peut gagner des parts de marché avec des visiteurs en quête d’épicurisme mais aussi d’authenticité.
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