Humeur

Apprendre à apprendre : la compétence clé

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Photo de Nicole Ortis et Pascale Corbin-Kurtz
(Crédit : Nicole Ortis Consultants)

Besoin de comprendre les démissions ? Alors voici une raison et pas la moindre ! L’étude Lynx Educate / Augmented Talent relaie l’avis des salariés sur la formation : bon investissement (92%), préparation aux transformations (89%), moyen efficace de motiver (89%), attraction des talents (83%) ou fidélisation (81%). Ceci confirme le sondage Opinion Way pour l’ANACT : 4 actifs sur 10 envisageraient de quitter leur emploi pour un poste davantage porteur de sens. 31% d’entre eux souhaitent s’épanouir davantage et progresser dans leur carrière.

L’édition « Les Perspectives de l’OCDE sur les compétences 2021 : se former pour la vie » démontre que « la formation est indispensable à la réussite des individus sur les marchés du travail ». Elle les aide à s’adapter et à devenir résilients face aux chocs externes. L’autonomie de l’apprenant.e sous-tend cette culture et seules les personnes transmettant savoirs et compétences en ayant appris à apprendre, la génèrent.

Pour les mêmes objectifs, le rapport 2021 de l’UNESCO intitulé « Adopter une culture d’apprentissage tout au long de sa vie » préconise de :

  • restructurer et redynamiser l’apprentissage sur le lieu de travail,
  • accroître les possibilités de se former sur le lieu de travail,
  • élargir l’accès à l’apprentissage sur le lieu de travail,
  • encourager les employeurs à soutenir l’apprentissage tout au long de la vie, - reconnaître les résultats divers que produit la formation sur le lieu de travail.

Les bénéfices de l’existence en interne de la compétence clé « apprendre à apprendre » sont multiples dont trois particulièrement importants : - formation adaptée aux besoins de l’entreprise ; cela permet aussi de convaincre les 30 % d’actifs jugeant la formation inutile car inadaptée et les 29 % la qualifiant de pas pratique, car pas transposable dans le quotidien (3ème édition du baromètre de la formation et de l’emploi 2022 - Centre Inffo/CSA) ;

  • rentabilité des temps de formation grâce à un langage commun sur les techniques et organisation de l’entreprise ; les accompagnants détiennent souvent plus de crédibilité car issus de l’entreprise où exercent les apprenants ;
  • renforcement de la motivation par la valorisation des compétences, de la culture de l’entreprise, de la cohésion d’équipe et du sentiment d’appartenance comme l’explique Catherine Delgoulet, directrice du GIS-CREAPT.

En résumé ? Processus moins coûteux sans service de formation dédié et plus efficace face à la concurrence ! Vous avez dit efficience ?