Après avoir fait moins de 2% aux dernières présidentielles, Anne Hidalgo aura au moins réussi à fédérer plus de 89 % des votants en faveur d’une cause : la fin des trottinettes électriques en libre-service à Paris.
Un résultat à nuancer toutefois avec un taux de participation extrêmement bas : seuls 103.084 électeurs ont participé à cette votation citoyenne dimanche 2 avril, soit 7,46 % des Parisiens inscrits sur les listes électorales.
Ironie du sort, c’était déjà Anne Hidalgo qui, en 2018, avait autorisé une première société de location de trottinettes en libre-service à s’installer à Paris, ouvrant la voie, par la suite, à deux autres sociétés concurrentes.
Reste que ce referendum qui a ainsi validé l’éviction à venir des quelque 15.000 appareils présents dans la capitale aura tout de même coûté la modeste somme de 390.692 euros à la collectivité, comme l’a indiqué la mairie de Paris à l’AFP.
Dans le détail, les trois quarts concerneraient la mobilisation des 1.270 agents pour tenir les 21 bureaux de votes. Une facture dont se défend la municipalité en la rapportant au montant par électeur inscrit (0,28 euros) bien inférieur aux dernières élections de 2022 - la présidentielle avait coûté trois millions d’euros à la ville de Paris, soit 2,23 euros par électeur, et les législatives avaient coûté deux millions d’euros, soit 1,91 euros par électeur - ou encore les municipales de 2020 qui avaient coûté 3,4 millions d’euros à la collectivité, soit 2,52 euros par électeur inscrit.