Humeur

Fin du monde et fin du mois

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Emmanuelle de Jesus.

Le lundi 25 septembre, Emmanuel Macron esquissait les contours de son plan de planification écologique afin que notre pays tienne ses engagements de réduction des gaz à effet de serre dont on sait, à moins d’être militant complotiste anti-GIEC, qu’ils sont responsables du réchauffement climatique et de sa cohorte de catastrophes.

Tout l’enjeu est de concilier la sauvegarde de la planète et celle de l’économie ou, comme l’a schématisé le Président - reprenant en cela une formule (peut-être) prononcée par un Gilet jaune, concilier « la fin du monde et la fin du mois ». Signalons au passage qu’Entre fin de mois et fin du monde est le titre des Leçons inaugurales de l’économiste et professeur invité au Collège de France Christian Gollier dont le sujet est « Économie de nos responsabilités envers l’humanité », ce qui pose un peu là l’ampleur de l’enjeu.

La voie choisie est celle de la TEE pour « Transition énergétique et environnementale » : une formule qui embrasse tout à la fois la production d’énergie décarbonée, la transformation des process industriels, les mobilités douces, la rénovation thermique des bâtiments... dans un cadre réglementaire hérissé d’acronymes (Décret BACS, politique RSE...) et d’obligations nouvelles que les entreprises doivent transformer en opportunités et intégrer dans leurs stratégies.

En Bourgogne Franche-Comté, les banques publiques et privées sont là pour les accompagner, tout comme les opérateurs régionaux telle l’Aer-BFC. Quant aux grands groupes de l’énergie, comme EDF Renouvelables ou TotalEnergies, ils s’impliquent dans des projets structurants pour le territoire au service d’une économie plus verte.

Ces initiatives et ces dispositifs sont portés par des femmes et des hommes persuadés qu’un autre monde, meilleur pour la planète et préservant l’économie est possible. Retrouvez-les dans notre dossier spécial « Transitions énergétiques », un vivier de bonnes nouvelles pour l’avenir !