Humeur

FLOP 26...

Lecture 2 min

Même le secrétaire général de l’Onu le pense : « Les promesses sonnent creux quand l’industrie des énergies fossiles continue de recevoir des milliards de milliards de subventions [...] ou quand des pays continuent à construire des centrales à charbon »... Ce dernier a tout de même reconnu, jeudi 11 novembre à Glasgow, que des « annonces encourageantes » avaient été faites depuis le début de la conférence sur le climat COP26. Il n’en a pas fallu plus pour que la France réagisse.

Alors qu’Emmanuel Macron annonçait fébrilement mardi 9 novembre la construction de nouvelles centrales nucléaires sur le sol français, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, affirmait vendredi 12 novembre : « la lutte contre le dérèglement climatique implique de tourner la page des énergies fossiles », se targuant d’un tweet pour annoncer que la France rejoignait l’accord mettant fin aux financements à l’étranger de projets d’exploitation d’énergies fossiles d’ici fin 2022.

Ledit accord, signé par une vingtaine de pays dont le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada et datant tout de même du 4 novembre, avait été dans un premier temps jugé trop ambitieux par la France. Si les nations du G20 s’étaient déjà entendues pour arrêter de soutenir des projets de centrales au charbon, ce nouveau texte inclut aussi le gaz et le pétrole et promet surtout de réorienter l’argent vers des énergies renouvelables, soit plus de 15 milliards de dollars qui pourraient bénéficier aux énergies propres.